Le président de Panama, Ricardo Martinelli, vient d'exprimer son soutien au chantier du canal reliant le Pacifique à l'Atlantique, afin de couper court aux rumeurs de retard des travaux relayées par le site internet WikiLeaks.
«Nous sommes ici pour manifester notre appui au travail réalisé jusqu'ici par l'administrateur du canal et toute son équipe, c'est un chantier qui va bénéficier au pays et au reste du monde», vient de déclarer Ricardo Martinelli, président de Panama, après une visite sur le chantier et afin de couper court aux rumeurs de retards relayés par le site wikileaks.
En effet, le site qui fait polémique depuis ces dernières semaines aurait fait état des propos très pessimistes quant à l'avancée des travaux évoqués par le vice-président Juan Carlos Varela. Ce dernier aurait déclaré, «le projet d'élargissement du canal est un désastre».
Pour rappel, un groupement international, regroupant la société espagnole Sacyr, l'entreprise italienne Impregilo SPA, la belge Jan de Nul NV et la panaméenne Constructora Urbana SA, a entamé en août 2009 le chantier, évalué à 2,3 milliards d'euros, pour élargir le canal en perçant notamment une troisième voie d'eau de 80 kilomètres entre le Pacifique et l'Atlantique. Il doit s'achever en 2014, année du centenaire de la mise en service du canal construit par les Etats-Unis et emprunté par plus d'un million de navires depuis son inauguration.