Malgré un contexte difficile, le groupe autrichien Wienerberger, spécialiste mondial de la brique et de la tuile, a annoncé des résultats 2011 positifs : il a renoué avec les bénéfices (40,8 M€) alors que les pertes atteignaient près de 35 M€ en 2010. Concernant les perspectives pour 2012, l'entreprise se montre relativement confiante, avec la bonne santé des marchés allemands et français.
Le spécialiste de la brique en terre cuite, Wienerberger (fondé en 1819), a connu une année 2011 positive, cela en dépit d'une conjoncture difficile.
Le groupe autrichien a en effet renoué avec les bénéfices, en enregistrant un bond du chiffre d'affaires de 16 % à plus de 2,02 milliards d'euros : le résultat net est positif, avec 40,8 M€. L'entreprise avait terminé les deux précédents exercices (2009 et 2010) avec des pertes, liées à un important plan de restructuration lancé en 2008.
Wienerberger explique les bons chiffres de 2011 par «des augmentations dans les volumes dans tous les groupes de produits, malgré un affaiblissement de la dynamique du marché au 2nd semestre». L'inflation des coûts de production aurait été en partie amortie par une hausse des prix.
Pour l'année 2012, le groupe évoque une «visibilité limitée» dans deux régions clés, l'Europe de l'Est et les Etats-Unis. Malgré tout, le patron de la société, Heimo Scheuch, se dit confiant, grâce notamment a bon développement de deux marchés européens, Allemagne et France. Le groupe entend également continuer sa politique de hausse des prix.
Wienerberger est présent dans 27 pays, avec un effectif de 11.000 collaborateurs sur 245 sites industriels. En France, le groupe a développé une importante activité de fabrication de briques en terre cuite avec 13 usines.