Le groupe autrichien, numéro un mondial de la brique, a annoncé mercredi avoir enregistré sur les neuf premiers mois de l'année une baisse de 1% de son bénéfice net, à 153,5 millions d'euros contre 155,5 millions d'euros sur la même période un an plus tôt.

Au cours de la période, le chiffre d'affaires s'est accru de 11%, à 1,467 milliard d'euros contre 1,325 milliard d'euros, selon le communiqué du groupe. Le résultat d'exploitation (Ebit) est resté constant, à 218 millions d'euros contre 217,7 millions d'euros, tandis que l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 5%, à 332 millions d'euros contre 318 millions d'euros. Le bénéfice par action a reculé de 5%, à 2,11 euros contre 2,21 euros tandis que ses investissements ont diminué de 46% de janvier à septembre, à 184 millions d'euros contre 340 millions d'euros.



L'Europe du Nord-Est, qui tirait traditionnellement vers le haut les résultats du groupe, sont demeurés constants, à 380 millions d'euros contre 381 millions d'euros, a indiqué le groupe. Wienerberger, présent en Europe et en Amérique du Nord, va poursuivre en 2005 sa stratégie de croissance externe, ajoute-t-il. En septembre, le groupe avait annoncé le rachat du fabricant danois Petersminde Teglvaerk. Située sur l'île de Fyn, cette usine a une capacité de production de 28 millions de briques par an et a permis de faire passer la part de marché de Wienerberger de 18 à 24% au Danemark, confortant sa deuxième place derrière le danois Randers.



En avril, Wienerberger avait émis pour 300 millions d'euros d'obligations pour consolider sa croissance. Cette opération était notamment destinée à refinancer le rachat de l'anglais «thebrickbusiness» pour 132,4 millions d'euros. Le groupe a indiqué qu'il voulait désormais consolider sa position leader sur les marchés où il est déjà présent et poursuivre pas à pas son expansion sur de nouveaux marchés, en conservant un objectif une croissance annuelle des résultats "autour de 10%".

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