Sur le ponton, un laboratoire est embarqué pour effectuer toutes les mesures nécessaires et vérifier la composition du mortier avant chaque injection. Après cela viennent les 2 opérations qui permettront de lutter contre l'affouillement.
Tout d'abord, un voile géotextile est posé au fond du fleuve. Sur ce voile, un enrochement est ensuite réalisé. Fait pour résister au passage d'une crue centennale, cet enrochement est constitué de blocs de calcaire, issue d'une carrière du Gare, de 1 à 3 tonnes chacun. Transportés jusqu'au pont situé en amont, les blocs sont ensuite chargés sur une barge pour être acheminés jusqu'au chantier.
Déversés au niveau de chaque pieu, ils sont ensuite positionnés à l'aide d'une pelle de 90 tonnes, équipée d'un bras de 20m. Un ordinateur permet de vérifier le plan de pose théorique.