Directeur général d'Imerys, Pierre Jonard présente à Jean-Louis Borloo les dernières innovations en termes d'isolation thermique. De murs faits de briques en terre-cuite et laine de verre, on va passer à de la brique uniquement, recouverte d'un enduit en plâtre. Avantage : la durabilité. Inconvénient : le prix, environ 10 % plus cher pour une maison individuelle à isoler.
Imerys propose aussi des panneaux photovoltaïques. 30 m² de ces derniers suffisent à couvrir les besoins énergétiques d'un foyer, soit 3 kilowatts. Jean-Louis Borloo veut savoir combien cela coûte. Réponse : 20.000 €. Raison à cela : le prix élevé du silicium qui, selon Christian Baffy, «devrait être produit en masse afin de réduire les coûts».
Imerys propose aussi des panneaux photovoltaïques. 30 m² de ces derniers suffisent à couvrir les besoins énergétiques d'un foyer, soit 3 kilowatts. Jean-Louis Borloo veut savoir combien cela coûte. Réponse : 20.000 €. Raison à cela : le prix élevé du silicium qui, selon Christian Baffy, «devrait être produit en masse afin de réduire les coûts».
Double-vitrage chez Saint-Gobain
Du côté de Saint-Gobain, on informe le ministre que 80 % des logements neufs sont aujourd'hui équipés en double vitrage. Ce qu'on appelle l'isolation thermique renforcée (ITR) est même devenu une obligation dans la rénovation, bénéficiant de surcroit d'un crédit d'impôt. Désignant le double vitrage, Jean-Louis Borloo interroge : «Si on installe ça, est-ce qu'on n'est pas en retard d'une guerre ?» On lui expose alors les vertus du triple vitrage, tout en rappelant que celui-ci est difficile à imposer, notamment en raison des coûts encore élevés.
Pousse de chêne chez Ducerf
Au hasard d'une allée, un représentant de Ducerf offre une jeune pousse de chêne à Jean-Louis Borloo, lui expliquant que pour chaque m3 de chêne vendu, la société replante deux pousses dans une forêt en Bourgogne. Alors qu'il demande «pourquoi est-ce que tout le monde ne fait pas ça ?», le ministre apprend que les forêts françaises augmentent. Problème : on exporte trop de troncs vers la Chine afin de récupérer du parquet en retour. Un va-et-vient qui parait aberrant à l'heure actuelle, et anti-écologique, en termes de transport notamment.
Panneaux solaires ArcelorMittal
Sur le stand d'ArcelorMittal, le ministre de l'Écologie se renseigne sur le prix des panneaux solaires. Réponse : 500 € le m², fournis et posés.
Guard Industrie protège la planète
Dans son parcours, le ministre est interpellé par un responsable de Guard Industrie qui lui explique que sa société reverse «1 % de son chiffre d'affaire à la planète», et protège l'environnement tout en dépolluant.
Logiciel "Cap Energy" à la Capeb
Sur le stand de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), un responsable informatique explique au ministre le fonctionnement de «Cap Energy», un logiciel très abouti permettant de mesurer le bilan énergétique d'une maison. De nombreux paramètres entrent en compte et en simulant les améliorations possibles, on arrive peu à peu à une consommation énergétique respectueuse des critères souhaités par le Grenelle de l'environnement.
Aluminium Technal
Sur le stand de Technal, Jean-Louis Borloo apprend tout sur l'aluminium, notamment que ce dernier est recyclable indéfiniment. Comme sur les autres stands, Jean-Louis Borloo affiche une mine satisfaite.