Le groupe de BTP espère lever 450 millions d'euros pour financer des opérations de croissance externe dans les concessions et le domaine des services.
Le leader mondial de la construction compte lever 450 millions d'euros à travers une émission d'obligations convertibles ou échangeables en actions nouvelles ou existantes (OCEANE).
Cette opération servira à "accroître la capacité financière de Vinci à saisir des opportunités de croissance externe, particulièrement dans les concessions et le domaine des services", précise le communiqué du Crédit Lyonnais qui pilote l'opération.
Vinci souhaite en effet se développer dans ces secteurs, moins cycliques que ses métiers traditionnels dans la construction. Valérie Christnacht, une porte-parole du groupe, a toutefois précisé à l'AFP que cet appel au marché "n'était pas lié à une opération précise".
Devant l'assemblée générale des actionnaires, fin juin, le PDG Antoine Zacharias avait indiqué que Vinci envisageait cette année plusieurs acquisitions "rapidement relutives", notamment dans les secteurs de la concession (parkings, aéroports), de l'énergie et de l'information.
L'opération devrait permettre à Vinci de recycler son important auto-contrôle: le groupe possède en effet 8,5% de son propre capital, soit 6,8 millions d'actions. Sur la base du cours de clôture de mardi (74,9 euros), ces actions auto-détenues représentent une somme de 509 millions d'euros.
La vente de l'autocontrôle rendra le capital du constructeur encore plus liquide, puisque les deux grands actionnaires historiques sont en train de
s'en désengager, selon des modalités similaires à celles retenues par Vinci.
Vivendi Universal détenait 8,5% du capital de Vinci mais a émis en février une obligation convertible en actions Vinci sur la totalité de cette participation. Suez, qui possèdait encore une participation de 5%, a effectué une opération semblable portant sur 3,7% du capital, rappelle l'AFP.
Cette opération servira à "accroître la capacité financière de Vinci à saisir des opportunités de croissance externe, particulièrement dans les concessions et le domaine des services", précise le communiqué du Crédit Lyonnais qui pilote l'opération.
Vinci souhaite en effet se développer dans ces secteurs, moins cycliques que ses métiers traditionnels dans la construction. Valérie Christnacht, une porte-parole du groupe, a toutefois précisé à l'AFP que cet appel au marché "n'était pas lié à une opération précise".
Devant l'assemblée générale des actionnaires, fin juin, le PDG Antoine Zacharias avait indiqué que Vinci envisageait cette année plusieurs acquisitions "rapidement relutives", notamment dans les secteurs de la concession (parkings, aéroports), de l'énergie et de l'information.
L'opération devrait permettre à Vinci de recycler son important auto-contrôle: le groupe possède en effet 8,5% de son propre capital, soit 6,8 millions d'actions. Sur la base du cours de clôture de mardi (74,9 euros), ces actions auto-détenues représentent une somme de 509 millions d'euros.
La vente de l'autocontrôle rendra le capital du constructeur encore plus liquide, puisque les deux grands actionnaires historiques sont en train de
s'en désengager, selon des modalités similaires à celles retenues par Vinci.
Vivendi Universal détenait 8,5% du capital de Vinci mais a émis en février une obligation convertible en actions Vinci sur la totalité de cette participation. Suez, qui possèdait encore une participation de 5%, a effectué une opération semblable portant sur 3,7% du capital, rappelle l'AFP.