FOCUS. En 2020, le groupe Vinci a annoncé vouloir réduire de 40% ses émissions de gaz à effet de serre directes d'ici à 2030. Un plan complété en 2022 par une réduction de 20% sur la totalité du scope 3 (émissions indirectes). Mais compte tenu de l'inflation des prix de l'énergie, il entend accélérer sur certains points, et tester de nouvelles solutions. Rencontre avec Isabelle Spiegel, directrice de l'environnement depuis trois ans.
Les objectifs ont été confirmés, et même complétés, lors de la dernière assemblée générale du groupe, le 12 avril 2022. Vinci entend baisser de 40% ses émissions de gaz à effet de serre (GES), soit sur les scopes 1 et 2, d'ici à 2030, mais se dote aussi d'une ambition sur l'ensemble du scope 3, les émissions indirectes : -20% avant la fin de la décennie. Un double objectif pas simple, mais jugé sérieux puisqu'il a obtenu la certification de l'initiative Science Based Targets (SBTi).
La crise énergétique actuelle, avec une flambée des prix exceptionnelle, accentue cependant l'urgence à agir, et pousse le groupe à "reconsidérer ses objectifs" en matière de sobriété. C'est ce qu'a expliqué, lors d'un entretien avec des journalistes auquel Batiactu a participé, Isabelle Spiegel, la directrice de l'environnement de la major. "Je suis une optimiste et vois dans le contexte que nous connaissons une opportunité pour accélérer." Aussi compte-elle "aller plus loin et plus fort sur certaines actions d'efficacité et de sobriété énergétiques", dans les 2 ou 3 ans à venir.
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