Malgré la baisse du trafic, le groupe français de BTP et de concessions, Vinci, prévoit d'enregistrer en 2009 un montant de recettes pour ses péages autoroutiers en France proche de celui de 2008.
Malgré la baisse du trafic, de 9% à 10% pour les poids lourds, et de 1% à 1,5% pour les véhicules légers, à cause de la crise économique, le groupe Vinci envisage un montant de recettes pour péages autoroutiers français de cette année proche de ceux de 2008.
La stabilisation de ces recettes, soit 4 milliards d'euros, est dû uniquement à «l'ouverture de nouvelles sections autoroutières et à la hausse des tarifs», a déclaré Xavier Huillard, directeur général de Vinci.
La stabilisation de ces recettes, soit 4 milliards d'euros, est dû uniquement à «l'ouverture de nouvelles sections autoroutières et à la hausse des tarifs», a déclaré Xavier Huillard, directeur général de Vinci.
Ce maintien des recettes devrait permettre ainsi de respecter les prévisions de marge opérationnelle de cette activité en 2009, soit 67% pour les réseaux ASF et Escota, et 69% pour Cofiroute.
En outre, «Vinci résiste bien et la situation financière qui est saine », a souligné le directeur général avant de préciser que le groupe à tout de même enregistré pour le premier trimestre 2009 un chiffre d'affaires en baisse de 2,6% à 6,97 milliards d'euros, par rapport au trimestre correspondant de 2008.
Intermost, une des filiales serbes du groupe français de BTP Vinci, a entamé des démarches auprès du tribunal de commerce de Belgrade pour sa mise en liquidation judiciaire. En effet, l'entreprise n'est plus en mesure d'honorer ses dettes s'élevant à 9,5 millions d'euros, car elle est confrontée à d'importants retards de paiement de ses clients, entre autres de l'Etat serbe, et « se trouve dans l'incapacité de poursuivre son activité », a précisé le siège parisien de Vinci.