Antoine Zacharias souhaite monter en puissance dans les Autoroutes du Sud de la France, mais n'affiche pas de grande ambitions pur les concessions aéroportuaires.
Dans un entretien au Revenu Français, le PDG de Vinci, groupe spécialisé dans la construction et les services, a expliqué qu'il attend toujours la réponse de l'Etat sur l'avenir des 51% du capital que ce dernier détient toujours dans la société de concessions autoroutière. Vinci, qui détient déjà 17% de cette entreprise, cherche à jouer un rôle déterminant dans la privatisation supposée prochaine d'ASF. Depuis avril, Vinci a déjà dépensé un milliard d'euros pour acquérir ces 17%.
Si Vinci, qui est déjà actionnaire majoritaire de Cofiroute, réussissait à prendre le contrôle des ASF, il détiendrait alors 40% du réseau autoroutier français. Pour autant, Antoine Zacharias dénonce les insinuations selon lesquelles il serait en mesure de dicter les prix de péage à l'Etat. Il souligne que " ces tarifs sont strictement encadrés, tant par des dispositions légales et réglementaires que par des cahiers des charges de la concession et les contrats de plans ".
A propos des concessions aéroportuaires, le PDG de Vinci indique qu'il s'agit maintenant " d'approfondir la connaissance de ce métier et notre problématique n'est pas aujourd'hui de procéder à des acquisitions ".
Il n'a pas souhaité se prononcer sur les résultats attendus de l'exercice 2003, se contentant d'indiquer que " le carnet de commande est très confortable et les marges des affaires en carnet sont de bonnes qualité ".
Vinci avait annoncé mercredi un chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois de l'année 2002 en hausse de2,5% à 12,9milliards d'euro, et confirmé ses objectifs d'un maintien du résultat net et d'une progression en 2002 du résultat d'exploitation.
Si Vinci, qui est déjà actionnaire majoritaire de Cofiroute, réussissait à prendre le contrôle des ASF, il détiendrait alors 40% du réseau autoroutier français. Pour autant, Antoine Zacharias dénonce les insinuations selon lesquelles il serait en mesure de dicter les prix de péage à l'Etat. Il souligne que " ces tarifs sont strictement encadrés, tant par des dispositions légales et réglementaires que par des cahiers des charges de la concession et les contrats de plans ".
A propos des concessions aéroportuaires, le PDG de Vinci indique qu'il s'agit maintenant " d'approfondir la connaissance de ce métier et notre problématique n'est pas aujourd'hui de procéder à des acquisitions ".
Il n'a pas souhaité se prononcer sur les résultats attendus de l'exercice 2003, se contentant d'indiquer que " le carnet de commande est très confortable et les marges des affaires en carnet sont de bonnes qualité ".
Vinci avait annoncé mercredi un chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois de l'année 2002 en hausse de2,5% à 12,9milliards d'euro, et confirmé ses objectifs d'un maintien du résultat net et d'une progression en 2002 du résultat d'exploitation.