Suite à la démission de l'ancien président de Vinci, Antoine Zacharias, des actionnaires du groupe ont déposé mardi une plainte contre X, auprès du TGI de Nanterre (92), avec constitution de partie civile pour abus de biens sociaux.
Le montant total touché par l'ancien patron du groupe de BTP, Antoine Zacharias, est «manifestement excessif et disproportionné», a expliqué à l'AFP Me Frédérik-Karel Canoy, confirmant une information du quotidien français Libération.
Antoine Zacharias, contraint à la démission le 1er juin, aurait touché 4,3 millions d'euros de salaires, 13 millions de primes de départ, une retraite de 2,2 millions ainsi que des stocks-options évaluées à 173 millions.
«La plainte a été déposée par un collectif d'avocats représentant un certain nombre d'actionnaires mais je ne souhaite pas en préciser le nombre pour protéger les parties civiles», a expliqué l'avocat, spécialiste des dossiers financiers. «Nous sommes convaincus que le conseil d'administration n'a pas respecté la procédure pour octroyer toutes ces sommes-là», a poursuivi Me Canoy, par ailleurs président de l'association des actionnaires actifs (AAA), à l'origine de la procédure Vivendi, dans laquelle Jean-Marie Messier a été mis en examen. «Il faut qu'il y ait un avis du conseil d'administration, ensuite du commissaire aux comptes et que cela passe devant l'assemblée générale», a-t-il précisé. «Nous allons délivrer une assignation à référé devant le tribunal de commerce pour récupérer les registres de la société et du conseil d'administration. Et nous demandons une astreinte de 500.000 euros jour pour avoir les documents, les procès verbaux de la société pour pouvoir déposer une plainte pour faux et usage de faux», a-t-il encore indiqué.
Pour rappel, le 1er juin, Antoine Zacharias avait été contraint à la démission par son conseil d'administration et a été remplacé par l'ancien commissaire européen et ancien délégué général de Suez Yves-Thibault de Silguy.
Antoine Zacharias, contraint à la démission le 1er juin, aurait touché 4,3 millions d'euros de salaires, 13 millions de primes de départ, une retraite de 2,2 millions ainsi que des stocks-options évaluées à 173 millions.
«La plainte a été déposée par un collectif d'avocats représentant un certain nombre d'actionnaires mais je ne souhaite pas en préciser le nombre pour protéger les parties civiles», a expliqué l'avocat, spécialiste des dossiers financiers. «Nous sommes convaincus que le conseil d'administration n'a pas respecté la procédure pour octroyer toutes ces sommes-là», a poursuivi Me Canoy, par ailleurs président de l'association des actionnaires actifs (AAA), à l'origine de la procédure Vivendi, dans laquelle Jean-Marie Messier a été mis en examen. «Il faut qu'il y ait un avis du conseil d'administration, ensuite du commissaire aux comptes et que cela passe devant l'assemblée générale», a-t-il précisé. «Nous allons délivrer une assignation à référé devant le tribunal de commerce pour récupérer les registres de la société et du conseil d'administration. Et nous demandons une astreinte de 500.000 euros jour pour avoir les documents, les procès verbaux de la société pour pouvoir déposer une plainte pour faux et usage de faux», a-t-il encore indiqué.
Pour rappel, le 1er juin, Antoine Zacharias avait été contraint à la démission par son conseil d'administration et a été remplacé par l'ancien commissaire européen et ancien délégué général de Suez Yves-Thibault de Silguy.