Après avoir inauguré le pont de Rion-Antirion la veille de l'ouverture des jeux Olympiques à Athènes, le groupe de BTP confirme son intérêt pour la Grèce en se portant candidat à plusieurs grands projets.
Cet ouvrage est le plus long pont à haubans du monde. Ce pont, qui franchit le détroit entre les golfes de Corinthe et de Patras, devait au départ être terminé en novembre 2004, mais les autorités grecques ont fait pression sur les constructeurs pour qu'il soit prêt avant les Jeux afin de pouvoir mettre en avant un symbole de la modernité de la Grèce.
De fait, le 8 août, le pont a été emprunté, à pied, par l’équipe de football du pays victorieuse de l’Euro-2004, pour le relais de la flamme olympique.
En dehors de l’aspect symbolique, ce pont est surtout une formidable prouesse technique conduite par le consortium franco-grec Gefyra détenu à 53% par Vinci. L’ouvrage est supporté par quatre piles reposant sur des fondations aménagées pour neutraliser les effets de séismes de plus de 7 sur l’échelle de Richter. Sous chaque pile ont en effet été plantés entre 100 et 150 tubes d’acier de 25 à 30 mètres de long et 2 mètres de large.
Ce pont s’étend sur une longueur de 2.252 mètres (2883 avec les bretelles d’accès). C’est le plus grand ouvrage à haubans du monde.
Fait assez exceptionnel, surtout dans cette région de l’Europe où les travaux pour les JO ont coûtés beaucoup plus cher que prévu, ce pont a été réalisé sans dépassement de budget, soit 771 millions d’euros.
Fort de ce succès, le consortium dirigé par Jean-Paul Teyssandier envisage de multiplier les grands projet comme deux autoroutes dans la régions du Péloponnèse ; un métro et un tunnel immergé dans le port de Tessalonique et la possible extension d’aéroport, toujours à Tessalonique.
Mais le groupe ne se limite pas à la Grèce. «Il est question, par exemple, de construire un troisième pont sur le Bosphore entre l’Asie et l’Europe» déclarait dernièrement Pierre Berger, responsable de Vinci Construction Grands Projets.
De fait, le 8 août, le pont a été emprunté, à pied, par l’équipe de football du pays victorieuse de l’Euro-2004, pour le relais de la flamme olympique.
En dehors de l’aspect symbolique, ce pont est surtout une formidable prouesse technique conduite par le consortium franco-grec Gefyra détenu à 53% par Vinci. L’ouvrage est supporté par quatre piles reposant sur des fondations aménagées pour neutraliser les effets de séismes de plus de 7 sur l’échelle de Richter. Sous chaque pile ont en effet été plantés entre 100 et 150 tubes d’acier de 25 à 30 mètres de long et 2 mètres de large.
Ce pont s’étend sur une longueur de 2.252 mètres (2883 avec les bretelles d’accès). C’est le plus grand ouvrage à haubans du monde.
Fait assez exceptionnel, surtout dans cette région de l’Europe où les travaux pour les JO ont coûtés beaucoup plus cher que prévu, ce pont a été réalisé sans dépassement de budget, soit 771 millions d’euros.
Fort de ce succès, le consortium dirigé par Jean-Paul Teyssandier envisage de multiplier les grands projet comme deux autoroutes dans la régions du Péloponnèse ; un métro et un tunnel immergé dans le port de Tessalonique et la possible extension d’aéroport, toujours à Tessalonique.
Mais le groupe ne se limite pas à la Grèce. «Il est question, par exemple, de construire un troisième pont sur le Bosphore entre l’Asie et l’Europe» déclarait dernièrement Pierre Berger, responsable de Vinci Construction Grands Projets.
