Vivre dans un logement adapté à son handicap, pouvoir se déplacer facilement en ville... tels sont les thèmes du colloque "Mieux vivre la cité, accessibilité pour tous" qui se tient jusqu'à mercredi 20 février, à Paris.
Que se soit dû à l'âge, à la maladie ou à un accident, plus de 40% de la population française déclare être affectée d'une déficience, permanente ou temporaire, a indiqué en ouvrant les débats mardi Elisabeth Guigou, dont le ministère (Emploi et solidarité), organise, avec celui de Jean-Claude Gayssot (Equipement, transports et logement), cette manifestation qui réunit pendant deux jours plusieurs centaines d'experts, de personnes handicapées et de représentants associatifs à l'Unesco.
D'entrée, Mme Guigou a annoncé la simplification des Commissions techniques d'orientation et de reclassement professionnel (COTOREP), une demande forte des associations concernées par le handicap qui réclament aussi une réforme de la loi d'orientation de 1975, promise par le gouvernement.
En ce qui concerne la construction, certes l'accessibilité de 200 bâtiments publics ouverts au public a été récemment mise en oeuvre. Certes 150 millions d'euros ont été programmés, sur 3 ans (2001-2003), "pour l'accès des personnes handicapées au milieu de vie ordinaire" et cent "sites pour la vie autonome", pluridisciplinaires, mailleront le territoire fin 2003 (30,5 millions d'euros). Mais ce que prônent avant tout les spécialistes du handicap, c'est un changement du regard sur toutes les personnes "en situation de handicap", permanent ou temporaire, parce que, si on supprime les obstacles à leurs déplacements ou à la compréhension d'informations destinées au public, pour les sourds ou les aveugles, ce sont alors des citoyens comme les autres.
"40% seulement des constructions neuves sont conformes à la réglementation sur l'accessibilité des personnes handicapées", a affirmé pour sa part la secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, qui "plaide pour pas mal d'obligatoire", de préférence à une "coûteuse politique d'incitation" au respect de la législation.
Et pourtant, selon l'architecte Régis Herbin, président de l'association Concevoir avec et pour tous (CAPT), "concevoir des logements adaptés à la circulation potentielle de personnes handicapées (espaces élargis, connexion possible à des commandes par ordinateur, etc.) ne coûterait guère plus cher si c'est fait en amont, plutôt que d'adapter après coup".
D'entrée, Mme Guigou a annoncé la simplification des Commissions techniques d'orientation et de reclassement professionnel (COTOREP), une demande forte des associations concernées par le handicap qui réclament aussi une réforme de la loi d'orientation de 1975, promise par le gouvernement.
En ce qui concerne la construction, certes l'accessibilité de 200 bâtiments publics ouverts au public a été récemment mise en oeuvre. Certes 150 millions d'euros ont été programmés, sur 3 ans (2001-2003), "pour l'accès des personnes handicapées au milieu de vie ordinaire" et cent "sites pour la vie autonome", pluridisciplinaires, mailleront le territoire fin 2003 (30,5 millions d'euros). Mais ce que prônent avant tout les spécialistes du handicap, c'est un changement du regard sur toutes les personnes "en situation de handicap", permanent ou temporaire, parce que, si on supprime les obstacles à leurs déplacements ou à la compréhension d'informations destinées au public, pour les sourds ou les aveugles, ce sont alors des citoyens comme les autres.
"40% seulement des constructions neuves sont conformes à la réglementation sur l'accessibilité des personnes handicapées", a affirmé pour sa part la secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, qui "plaide pour pas mal d'obligatoire", de préférence à une "coûteuse politique d'incitation" au respect de la législation.
Et pourtant, selon l'architecte Régis Herbin, président de l'association Concevoir avec et pour tous (CAPT), "concevoir des logements adaptés à la circulation potentielle de personnes handicapées (espaces élargis, connexion possible à des commandes par ordinateur, etc.) ne coûterait guère plus cher si c'est fait en amont, plutôt que d'adapter après coup".