La filiale aquitaine de Villemain, groupe spécialisé dans la restauration de monuments historiques, a été placée en liquidation judiciaire provoquant la suppression de 48 postes.
La filiale Aquitaine de Villemain, groupe spécialisé dans la restauration de monuments historiques, a été placée en liquidation judiciaire. Conséquence : 48 suppressions d'emplois. La raison ? La "perte de confiance" d'un fournisseur de pierres, nécessaires aux chantiers de restauration, qui "ne veut ni produire, ni livrer, compte tenu de la note Banque de France du groupe", dégradée. Spécialisé dans les travaux de bâtiments historiques, le groupe dispose pourtant d'un carnet de commandes de 30 M€ et d'un chiffre d'affaires de 50 M€ annuels. Mais des difficultés sur le site de l'ancien hôpital Laennec (Paris) auraient eu des répercussions en cascade.
Pour rappel, le groupe Villemain a été créé en 1993 par Christophe Villemain, ancien conducteur de travaux et directeur d'agence d'une entreprise de maçonnerie-pierre de taille de la région Centre. Parti d'une PME de 9 employés, "Restauration Orléans et Construction", l'ensemble s'est forgé au fil des ans par rachat et création d'entreprises dans le domaine du bâtiment. Aujourd'hui, Villemain emploie plus de 650 personnes au travers de 19 entreprises (en pleine propriété ou via des participations) dont une quinzaine en gestion. Les activités concernent la maçonnerie, la taille de pierre, la charpente, la couverture, la peinture et la rénovation de monuments historiques, y compris les sculptures et les vitraux. Géographiquement, le groupe déclare couvrir un tiers du territoire national, principalement dans le centre et l'ouest. Il intervient sur plusieurs chantiers emblématiques comme la cathédrale de Chartres ou le Grand Palais de Paris.