Suite à la polémique créée par un projet immobilier menaçant le pôle culturel du Comptoir de la Victorine à Marseille, le maire de la ville Jean-Claude Gaudin (UMP) a indiqué jeudi soir sur France 3 Méditerranée qu'il avait usé de son droit de préemption pour racheter le site.
«L'affaire est réglée puisque aujourd'hui même j'ai signé la préemption», a assuré Jean-Claude Gaudin, conformément à un engagement pris quelques jours plus tôt auprès des responsables de l'Union des résidents du Comptoir (de la Victorine, ndlr), installé à Marseille dans une ancienne usine d'allumettes.
«Le comptoir est une propriété qui appartient à une personne qui avait envie de la vendre. Donc nous préemptons parce que j'ai obtenu du conseil général des Bouches-du-Rhône et du conseil régional (présidés par les socialistes Jean-Noël Guérini et Michel Vauzelle, ndlr) une participation financière», a-t-il expliqué. Une annonce qui intervient le jour où ce dernier a lancé la candidature de Marseille au titre de capitale européenne de la culture 2013.
Pour rappel, un compromis de vente avait été signé en octobre avec le promoteur Kaufman et Broad, qui comptait y réaliser une opération immobilière et construire des logements, selon l'Union des résidents du Comptoir. Cette opération menaçait «200 emplois, 40 permanents et 150 à 160 vacataires et intermittents qui collaborent à des événements culturels nationaux et internationaux mais aussi à l'animation d'un quartier en zone urbaine sensible», selon le Comptoir.
«Le comptoir est une propriété qui appartient à une personne qui avait envie de la vendre. Donc nous préemptons parce que j'ai obtenu du conseil général des Bouches-du-Rhône et du conseil régional (présidés par les socialistes Jean-Noël Guérini et Michel Vauzelle, ndlr) une participation financière», a-t-il expliqué. Une annonce qui intervient le jour où ce dernier a lancé la candidature de Marseille au titre de capitale européenne de la culture 2013.
Pour rappel, un compromis de vente avait été signé en octobre avec le promoteur Kaufman et Broad, qui comptait y réaliser une opération immobilière et construire des logements, selon l'Union des résidents du Comptoir. Cette opération menaçait «200 emplois, 40 permanents et 150 à 160 vacataires et intermittents qui collaborent à des événements culturels nationaux et internationaux mais aussi à l'animation d'un quartier en zone urbaine sensible», selon le Comptoir.
