JO 2024. L'organisme public Solideo a établi une liste des constructeurs potentiels du futur village olympique de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), qui doit voir le jour d'ici à 2024. Presque tous les grands noms de la promotion et du BTP sont représentés.
Bouygues, Eiffage, Gecina, Nexity, Icade… Tous sont dans les starting blocks pour participer à la construction du futur village olympique et paralympique des Jeux de Paris. Solideo, l'organisme public chargé des sites, a présenté les candidats admis à concourir pour deux secteurs de la ZAC. Des lots qui représentent plus de 100.000 m² à bâtir. Pour le secteur "D", trois groupements sont en lice : Gecina-BNP Paribas Real Estate, Bouygues-Axa et Caisse des Dépôts-Icade. Pour le secteur "E", on retrouve Gecina-BNP Paribas et Bouygues-Axa, tandis que le troisième compétiteur est constitué du duo Nexity-Eiffage.
Considéré comme l'ouvrage central des Jeux, le village des athlètes s'étendra sur 51 hectares entre la Seine et le carrefour Pleyel, sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L'Île-Saint-Denis. Le choix final parmi les groupements présélectionnés sera annoncé en octobre 2019, afin que les dépôts de permis de construire soient effectifs au début de 2020 puis que les chantiers puissent démarrer en janvier 2021. Il est prévu que le village puisse accueillir jusqu'à 23.000 personnes : 17.000 membres des délégations et 6.000 autres en charge du fonctionnement logistique quotidien. Après les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, les bâtiments seront convertis en 2.200 logements familiaux, 900 résidences, deux hôtels et 100.000 m² de bureaux.
Le budget de Solideo, qui veillera à la livraison de l'ensemble des ouvrages nécessaires à la tenue des Jeux puis de leur reconversion, s'établit à environ 3,2 Mrds € dont la moitié provient de l'Etat et des collectivités territoriales, et l'autre provient de groupes privés. L'organisme supervisera à la fois les équipements construits sous sa maîtrise d'ouvrage directe, et ceux bâtis par les acteurs privés.
Nexity espère que son plan social se finira à moins de 300 licenciements "secs"
