Comment aménager et construire les villes en anticipant le vieillissement de la population ? Cétait lobjet du colloque intitulé «Quelles villes pour les seniors», qui sest déroulé mardi à Nancy. Quelques pistes de réflexion sur ladaptation des villes et une gestion optimale des structures avec la Fédération nationale des agences durbanisme.
Les thèmes abordés lors des ateliers du colloque «Quelles villes pour les seniors ?» mardi à Nancy portaient autant les produits immobiliers que laccessibilité ou les loisirs dans une société où les seniors prennent une place de plus en plus importante. Organisé par la Fédération nationale des agences durbanisme (Fnau) et la Fondation de France, ce rendez-vous était loccasion de rassembler quelque 200 professionnels du logement, du transport ou encore de laction sociale et des élus de communes urbaines et rurales.
«A Nancy, il y a aujourdhui 15% de la population qui est âgée de plus de 60 ans ; en 2030, cette proportion sera de 17%, donc sensiblement similaire. Mais dans les communes voisines, nous sommes aujourdhui à 17,6% de seniors et leur part sera de 32,2% en 2030», explique Benjamin Brillaud, chargé de mission sur ce colloque pour lAgence de développement et durbanisme de laire urbaine nancéienne.
«Ces petites communes se sont urbanisées dans les années 60 et 70, et désormais, ces lotissement vieillissent car 85% des seniors vivent dans le lieu où ils ont toujours vécu et ne déménagent pas à lâge de la retraite. La forme urbaine, qui avait été pensée avec lusage de la voiture, doit donc être adaptée.» Cela passe par la gestion des déplacements et des services, mais pas seulement. «La question de la mobilité des seniors ne se résout pas que par des solutions de transport mais aussi par la solidarité intergénérationnelle,» estime Benjamin Brillaud.
Adapter le logement à son environnement
Dans la lancée du colloque, des ateliers ont été amorcés sur 6 thèmes avec les acteurs concernés sur le Grand Nancy. A lété 2008, un bilan sera établi avec létablissement dun cahier des charges de préconisations sur des projets et des recommandations. Un rapport a également été présenté autour de la question «Seniors, quelle intégration dans les documents de planification et durbanisme ?» «Il faut certes construire des logements adaptés aux seniors mais il ne faut pas les construire nimporte où. Daprès nous, ils doivent se trouver près des zones commerciales, dans un contexte social et un environnement qui réponde à la question du logement adapté mais prenne aussi en compte lenvironnement immédiat.»
Benjamin Brillaud précise enfin quil faut garder en mémoire ce qui a été fait en matière de logement adapté. «Lorsque le locataire décède, si lon affecte son logement à quelquun qui na pas besoin des mêmes caractéristiques, on perd tout lintérêt davoir créé ces logements, ainsi que le temps et largent dépensés. Il faut donc travailler de paire avec les relais daction sociale et gérontologique.»
«A Nancy, il y a aujourdhui 15% de la population qui est âgée de plus de 60 ans ; en 2030, cette proportion sera de 17%, donc sensiblement similaire. Mais dans les communes voisines, nous sommes aujourdhui à 17,6% de seniors et leur part sera de 32,2% en 2030», explique Benjamin Brillaud, chargé de mission sur ce colloque pour lAgence de développement et durbanisme de laire urbaine nancéienne.
«Ces petites communes se sont urbanisées dans les années 60 et 70, et désormais, ces lotissement vieillissent car 85% des seniors vivent dans le lieu où ils ont toujours vécu et ne déménagent pas à lâge de la retraite. La forme urbaine, qui avait été pensée avec lusage de la voiture, doit donc être adaptée.» Cela passe par la gestion des déplacements et des services, mais pas seulement. «La question de la mobilité des seniors ne se résout pas que par des solutions de transport mais aussi par la solidarité intergénérationnelle,» estime Benjamin Brillaud.
Adapter le logement à son environnement
Dans la lancée du colloque, des ateliers ont été amorcés sur 6 thèmes avec les acteurs concernés sur le Grand Nancy. A lété 2008, un bilan sera établi avec létablissement dun cahier des charges de préconisations sur des projets et des recommandations. Un rapport a également été présenté autour de la question «Seniors, quelle intégration dans les documents de planification et durbanisme ?» «Il faut certes construire des logements adaptés aux seniors mais il ne faut pas les construire nimporte où. Daprès nous, ils doivent se trouver près des zones commerciales, dans un contexte social et un environnement qui réponde à la question du logement adapté mais prenne aussi en compte lenvironnement immédiat.»
Benjamin Brillaud précise enfin quil faut garder en mémoire ce qui a été fait en matière de logement adapté. «Lorsque le locataire décède, si lon affecte son logement à quelquun qui na pas besoin des mêmes caractéristiques, on perd tout lintérêt davoir créé ces logements, ainsi que le temps et largent dépensés. Il faut donc travailler de paire avec les relais daction sociale et gérontologique.»