Le groupe cimentier Vicat s'est porté acquéreur, depuis le mois de juin 2012, de sept centrales à béton sur le territoire français, dans les régions Lorraine, Rhône-Alpes et PACA. Un moyen d'améliorer le maillage et de poursuivre le développement de bétons spéciaux.
Vicat a procédé au rachat de sept centrales à béton en France, dans les régions Lorraine, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur pour renforcer son activité Béton prêt à l'emploi. Le groupe s'est notamment porté acquéreur de deux entreprises spécialisées, AM Béton au mois de juin dernier, et Béton Chatillonnais à la fin du mois d'août. Chacune dispose de deux centrales à béton : en Moselle (Longeville-lès-Saint-Avold) et Meurthe-et-Moselle (Pont-à-Mousson) pour la première, et dans l'Ain (Chatillon-sur-Chalaronne et Saint-Etienne-du-Bois) pour la seconde. Le groupe cimentier se renforce ainsi dans deux régions où il était déjà présent.
D'autre part, Vicat a repris trois centrales à la société Fabemi, à la fin du mois de septembre, celles de Saint-Laurent-de-Mure (Rhône), de Fréjus (Var) et de Cannes-La Roquette (Alpes-Maritimes). Avec le rachat de toutes ces unités, le cimentier intègre 20 nouveaux salariés et augmente sa capacité de production annuelle de 250.000 m3 de béton. Des chiffres qui viennent s'ajouter aux effectifs du groupe : 520 personnes et 149 centrales à béton qui produisent annuellement 3,2 millions de m3 de béton prêt à l'emploi.
Améliorer le maillage
Ces unités très récentes « améliorent le maillage existant et permettent une meilleur promotion des solutions constructives du Groupe, que ce soit dans le domaine du ciment, du béton et des granulats », explique Didier Petetin, le directeur général de l'activité béton chez Vicat. « Elles vont permettre de poursuivre le développement des bétons spéciaux en élargissant notamment la gamme des chapes fluides ».
Le groupe affichait au 1er semestre des résultats mitigés, liés à la météo peu clémente et à une situation internationale difficile. Afin de reprendre une dynamique positive, il compte sur certains marchés internationaux comme la Turquie, le Kazakhstan, l'Inde, la Suisse et les Etats-Unis. En France, le recul était particulièrement marqué avec une baisse du chiffre d'affaires d'environ 10 %.