Le cimentier français Vicat estime avoir présenté une bonne résistance en 2012, dans un contexte économique difficile. Le chiffre d'affaires du groupe a progressé à 2,29 Mrds € grâce aux marchés émergents et aux Etats-Unis, mais les ventes sur le marché national ont fortement diminué (-6,8 %). Le bénéfice net est en recul de 21 % à 129 M€.
Le cimentier Vicat a présenté ses résultats pour l'année 2012 : il a dégagé un chiffre d'affaires en hausse qui s'est établi à 2,29 Mrds € (+1,2 %). Une situation qui serait principalement liée à la croissance des marchés émergents (Inde, Turquie) et à la reprise de la construction aux Etats-Unis. "En tirant parti de ses investissements dans les pays émergents (…) le groupe a su améliorer ses performances de façon substantielle au second semestre et maintenir un niveau satisfaisant de rentabilité sur l'ensemble de l'exercice", précise un communiqué. A contrario, l'environnement est resté difficile en France et en Egypte. Dans l'Hexagone, le CA a fortement baissé (-6,8 %), victime du ralentissement du marché de la construction. Le bénéfice net du groupe a donc baissé, à 129 M€
(-21,1 %).
(-21,1 %).
Investissements en Inde
Le groupe estime pourtant avoir affiché "une bonne résistance" dans un contexte difficile en Europe et il déclare entamer 2013 avec confiance. Vicat a démarré son usine Vicat Sagar (Bharathi) en Inde, d'une capacité de 2,8 Mt de ciment par an à la fin de l'année dernière. Elle lui permettra de doubler sa production locale, bouclant par là un cycle d'investissements (qui au passage a alourdi temporairement l'endettement financier de 2,6 %, l'amenant à 46,4 % des capitaux propres consolidés), tout en renforçant "la diversification géographique". Le cimentier souhaite "maximiser sa génération de cash-flow afin de poursuivre la réduction de son endettement avant d'envisager une nouvelle étape dans sa stratégie de développement à l'international".
