Trois heures à peine après son ouverture aux automobilistes, des manifestants ont profité du succès médiatique de l'inauguration de l'ouvrage d'art pour lancer une opération «péage gratuit».
Le viaduc de Millau a connu jeudi sa première opération péage gratuit, organisée par des manifestants, à la barrière de péage de Saint-Germain, a constaté un correspondant de l'AFP.
Peu après midi, une soixantaine de manifestants se sont postés de part et d'autre des caisses du péage de Saint-Germain, situé à 4 kilomètres au nord de l'édifice et ont organisé une levée des barrières, pour la défense des services publics a constaté un correspondant de l'AFP.
Ils ont finalement levé le camp vers 13H30, après avoir obtenu une rencontre, à la même heure, avec le sous-préfet, Henri Planes.
Après avoir déployé une grande banderole au nom des "Usagers des services publics", les manifestants avaient distribué des tracts aux automobilistes, les avertissant qu'ils allaient "passer, grâce à ce viaduc, au-dessus d'un territoire qui se désertifie".
Cette action visait notamment à défendre la pérennité des hôpitaux de Saint-Affrique et de Millau, de la ligne SNCF Béziers-Nussargues, de l'école de métiers d'EDF, des succursales de la Banque de France ou encore des bureaux de Poste.
"Si nous n'alertons pas les gens, ils vont passer les yeux fermés sur ce territoire qui est en train de mourir. Nous ne sommes pas contre ce viaduc mais contre la désertification", a expliqué Claude Charon, membre du parti communiste et de la Coordination nationale de défense des hôpitaux publics.
"On ne pouvait pas être là le jour de l'inauguration, en raison du procès de Riom", contre les faucheurs d'OGM, a déclaré pour sa part Christian Roqueirol de la Confédération paysanne.
Alain Soulié, président du syndicat de producteurs de lait de brebis (SPLB) a souligné que par cette action, "nous voulons rappeler que ce viaduc était gratuit avant d'être privatisé. Nous ne souhaitons pas que nos services publics soient eux aussi à péage. Ce n'est pas une action contre le viaduc, c'est juste une autre façon de l'inaugurer. Nous disons oui aux services publics, non au désert rural".
Peu après midi, une soixantaine de manifestants se sont postés de part et d'autre des caisses du péage de Saint-Germain, situé à 4 kilomètres au nord de l'édifice et ont organisé une levée des barrières, pour la défense des services publics a constaté un correspondant de l'AFP.
Ils ont finalement levé le camp vers 13H30, après avoir obtenu une rencontre, à la même heure, avec le sous-préfet, Henri Planes.
Après avoir déployé une grande banderole au nom des "Usagers des services publics", les manifestants avaient distribué des tracts aux automobilistes, les avertissant qu'ils allaient "passer, grâce à ce viaduc, au-dessus d'un territoire qui se désertifie".
Cette action visait notamment à défendre la pérennité des hôpitaux de Saint-Affrique et de Millau, de la ligne SNCF Béziers-Nussargues, de l'école de métiers d'EDF, des succursales de la Banque de France ou encore des bureaux de Poste.
"Si nous n'alertons pas les gens, ils vont passer les yeux fermés sur ce territoire qui est en train de mourir. Nous ne sommes pas contre ce viaduc mais contre la désertification", a expliqué Claude Charon, membre du parti communiste et de la Coordination nationale de défense des hôpitaux publics.
"On ne pouvait pas être là le jour de l'inauguration, en raison du procès de Riom", contre les faucheurs d'OGM, a déclaré pour sa part Christian Roqueirol de la Confédération paysanne.
Alain Soulié, président du syndicat de producteurs de lait de brebis (SPLB) a souligné que par cette action, "nous voulons rappeler que ce viaduc était gratuit avant d'être privatisé. Nous ne souhaitons pas que nos services publics soient eux aussi à péage. Ce n'est pas une action contre le viaduc, c'est juste une autre façon de l'inaugurer. Nous disons oui aux services publics, non au désert rural".
