Mercredi soir, les équipes dEiffage ont commencé la dernière opération de lançage du tablier sud. La jonction est prévue avant le week-end pour un raccordement final dici deux semaines.
D'ici vendredi soir, les tabliers nord et sud ne devraient donc faire quasiment plus qu'un pour former un couloir de 2.460 m d'acier suspendu à 268 m au dessus de la rivière Tarn. Les deux tabliers (720 m au nord et 1.740 m au sud) seront en réalité à quelques centimètres l'un de l'autre.
"Cette opération n'a rien de spécial, elle est seulement plus spectaculaire, mais c'est en réalité refaire ce que nous avons fait pour les 17 autres lançages", explique Jean-Pierre Martin le chef de chantier.
En effet, les deux rubans d'acier composant les parties sud et nord du tablier ont peu à peu été poussés l'un vers l'autre en glissant sur les sept piles de béton qui les soutiennent.
Dans la foulée du lançage commencera le clavage ou raccordement. "Nous allons d'abord solidariser les deux parties à l'aide de pièces métalliques, puis effectuer un gros travail de soudure", a expliqué Jean-Pierre Martin. Selon lui, cela devrait prendre une dizaine de jours.
A l'issue de ce travail, 36.000 tonnes d'acier livrés par Arcelor ne formeront plus qu'un bloc, très lourd certes, mais néanmoins quatre fois plus léger que ne l'aurait été un tablier en béton.
Les opérations acrobatiques ne seront toutefois pas terminées avec le clavage, puisqu'il faudra ensuite relever 5 pylônes qui vont s'élever au dessus des piles et mettre en place les haubans. La fin de ce chantier titanesque - qui a débuté en octobre 2001 - est programmée pour l'automne.
Le viaduc dessiné par Norman Foster aura alors son allure définitive avec son point culminant figé dans les airs à 343 m, soit 23 m de plus que la tour Eiffel. A cette altitude, l'ouvrage n'aura pas d'égal et sera le pont le plus haut du monde. La pile 2, avec 245 m, est déjà la plus haute du monde.
Restera alors à couvrir le ruban d'acier de bitume et à l'aménager avant de recevoir les premiers automobilistes, normalement le 17 décembre 2004.
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui devait se rendre sur le chantier du viaduc jeudi, a finalement reporté "à une date ultérieure" sa visite, en raison d'un "décalage des travaux de clavage". A Millau, on précisait toutefois que "le chantier se déroulait comme prévu".
"Cette opération n'a rien de spécial, elle est seulement plus spectaculaire, mais c'est en réalité refaire ce que nous avons fait pour les 17 autres lançages", explique Jean-Pierre Martin le chef de chantier.
En effet, les deux rubans d'acier composant les parties sud et nord du tablier ont peu à peu été poussés l'un vers l'autre en glissant sur les sept piles de béton qui les soutiennent.
Dans la foulée du lançage commencera le clavage ou raccordement. "Nous allons d'abord solidariser les deux parties à l'aide de pièces métalliques, puis effectuer un gros travail de soudure", a expliqué Jean-Pierre Martin. Selon lui, cela devrait prendre une dizaine de jours.
A l'issue de ce travail, 36.000 tonnes d'acier livrés par Arcelor ne formeront plus qu'un bloc, très lourd certes, mais néanmoins quatre fois plus léger que ne l'aurait été un tablier en béton.
Les opérations acrobatiques ne seront toutefois pas terminées avec le clavage, puisqu'il faudra ensuite relever 5 pylônes qui vont s'élever au dessus des piles et mettre en place les haubans. La fin de ce chantier titanesque - qui a débuté en octobre 2001 - est programmée pour l'automne.
Le viaduc dessiné par Norman Foster aura alors son allure définitive avec son point culminant figé dans les airs à 343 m, soit 23 m de plus que la tour Eiffel. A cette altitude, l'ouvrage n'aura pas d'égal et sera le pont le plus haut du monde. La pile 2, avec 245 m, est déjà la plus haute du monde.
Restera alors à couvrir le ruban d'acier de bitume et à l'aménager avant de recevoir les premiers automobilistes, normalement le 17 décembre 2004.
Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui devait se rendre sur le chantier du viaduc jeudi, a finalement reporté "à une date ultérieure" sa visite, en raison d'un "décalage des travaux de clavage". A Millau, on précisait toutefois que "le chantier se déroulait comme prévu".