Les ministres italien et français du Transport ont convenu d'un rééquilibrage du fret, en marge du sommet italo-français à Rome, et poussent au percement d'un nouveau tunnel.
Le renforcement des lignes ferroviaires entre l'Italie et la France, en particulier entre Lyon et Turin était à l'ordre du jour des entretiens, jeudi, des ministres du Transport italien et français. Gilles de Robien et son homologue Pietro Lunardi ont confirmé " la priorité établie par les deux pays de favoriser le développement des relations entre l'Italie et la France, contribuant ainsi dans la zone sensible des Alpes à rééquilibrer l'offre relative aux modes de transport entre le ferroviaire et la route ".
Car s'ils se sont félicités des " conditions optimales de sécurité " dans lesquelles fut rouvert le tunnel du Mont-Blanc, ils ont néanmoins regretté que les camions continuent de préférer le tunnel de Fréjus, rappelant que l'objectif visé est que chaque tunnel représente 35% des passages dans le Nord des Alpes.
Equilibrer l'offre relative aux modes de transport et les points de passage les ont amenés à réaffirmer leur volonté de " moderniser " aussi les lignes ferroviaires existantes. Les ministres ont exigé que leur soit remis dans le premier trimestre 2003 un rapport sur " l'état des études " réalisées concernant la liaison ferroviaire Lyon-Turin dont le principe avait été acquis au cours d'un sommet précédent, en janvier 2001.
Cette nouvelle liaison ferroviaire, dont la valeur totale est estimée à environ 13 milliards d'euro, comprend notamment la réalisation d'un tunnel d'environ 52 km de longueur et devrait permettre de réduire de manière importante le trafic routier des marchandises dans cette zone.
En janvier 2002, la SNCF, la société d'autoroute Aréa et la firme alsacienne Modalhor ont signé une série d'accord pour l'expérimentation d'une ligne ferroviaire entre la France et l'Italie. Début 2003, des navettes utilisant le système Modalhor de chargement latéral des camions sur des wagons surbaissés vont donc relier sur 175km Aiton en Savoie et Orbassano près de Turin.
En volume, le trafic entre la France et l'Italie réalisé par la SNCF est de 10 millions de tonnes, ce qui représente une part infime du fret transport de marchandise tous modes confondus.
Car s'ils se sont félicités des " conditions optimales de sécurité " dans lesquelles fut rouvert le tunnel du Mont-Blanc, ils ont néanmoins regretté que les camions continuent de préférer le tunnel de Fréjus, rappelant que l'objectif visé est que chaque tunnel représente 35% des passages dans le Nord des Alpes.
Equilibrer l'offre relative aux modes de transport et les points de passage les ont amenés à réaffirmer leur volonté de " moderniser " aussi les lignes ferroviaires existantes. Les ministres ont exigé que leur soit remis dans le premier trimestre 2003 un rapport sur " l'état des études " réalisées concernant la liaison ferroviaire Lyon-Turin dont le principe avait été acquis au cours d'un sommet précédent, en janvier 2001.
Cette nouvelle liaison ferroviaire, dont la valeur totale est estimée à environ 13 milliards d'euro, comprend notamment la réalisation d'un tunnel d'environ 52 km de longueur et devrait permettre de réduire de manière importante le trafic routier des marchandises dans cette zone.
En janvier 2002, la SNCF, la société d'autoroute Aréa et la firme alsacienne Modalhor ont signé une série d'accord pour l'expérimentation d'une ligne ferroviaire entre la France et l'Italie. Début 2003, des navettes utilisant le système Modalhor de chargement latéral des camions sur des wagons surbaissés vont donc relier sur 175km Aiton en Savoie et Orbassano près de Turin.
En volume, le trafic entre la France et l'Italie réalisé par la SNCF est de 10 millions de tonnes, ce qui représente une part infime du fret transport de marchandise tous modes confondus.