Les ouvertures de mégastores de prêt-à-porter devraient ralentir, faute de rentabilité suffisante, selon plusieurs experts de l'immobilier et de la distribution.
La rentabilité est l'un des principaux problèmes rencontrés par les mégastores de prêt-à-porter, souvent situées dans les centres villes, quartiers où les mètres carrés se paient au prix fort."Les chiffres d'affaires des mégastores ouverts dans les derniers mois ne sont pas à la hauteur des espérances", indique Michel Pazoumian, délégué général de Procos, fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé qui vient de publier une étude sur l'activité commerciale de 150 enseignes.
Les enseignes renoncent à surenchérir à tout prix
La profession a aussi constaté un ralentissement du marché ces six derniers mois, à Paris comme en province. Certes, le départ des magasins français de la chaîne britannique Marks and Spencer va libérer des milliers de mètres carrés rue de Rivoli et boulevard Haussmann à Paris, et de belles surfaces dans plusieurs grandes villes de province. Et la fermeture prévue de Tati, Place de la République à Paris, attise les convoitises des marques les plus connues. Mais "les enseignes ont renoncé à surenchérir à n'importe quel prix pour remporter un emplacement sans se soucier du retour sur investissement", notait
récemment Jean-Jacques Bertrand, du cabinet immobilier Auguste Thouard.
Des surfaces plus petites
Dans une interview à la revue spécialisée de la distribution LSA, le
directeur du développement "commerce région" d'Auguste Thouard, Patrick Osmond, indiquait lui aussi qu'il n'était "pas certain que la différence de surface entre un magasin de 500 m2 et un de 800 m2 suffise à couvrir les travaux et frais d'aménagement occasionnés par les 300 m2 supplémentaires". A plus forte raison quand il s'agit de mégastores de 1.000 m2 et plus. Témoin de ces difficultés: l'américain Gap devrait fermer trois magasins d'ici la fin de l'année dont deux à Paris (Gap Kid) et Lille (Gap Adultes). "Nous allons nous réorienter vers des magasins de 400 à 500 m2", a indiqué la direction de GAP France.
Les enseignes renoncent à surenchérir à tout prix
La profession a aussi constaté un ralentissement du marché ces six derniers mois, à Paris comme en province. Certes, le départ des magasins français de la chaîne britannique Marks and Spencer va libérer des milliers de mètres carrés rue de Rivoli et boulevard Haussmann à Paris, et de belles surfaces dans plusieurs grandes villes de province. Et la fermeture prévue de Tati, Place de la République à Paris, attise les convoitises des marques les plus connues. Mais "les enseignes ont renoncé à surenchérir à n'importe quel prix pour remporter un emplacement sans se soucier du retour sur investissement", notait
récemment Jean-Jacques Bertrand, du cabinet immobilier Auguste Thouard.
Des surfaces plus petites
Dans une interview à la revue spécialisée de la distribution LSA, le
directeur du développement "commerce région" d'Auguste Thouard, Patrick Osmond, indiquait lui aussi qu'il n'était "pas certain que la différence de surface entre un magasin de 500 m2 et un de 800 m2 suffise à couvrir les travaux et frais d'aménagement occasionnés par les 300 m2 supplémentaires". A plus forte raison quand il s'agit de mégastores de 1.000 m2 et plus. Témoin de ces difficultés: l'américain Gap devrait fermer trois magasins d'ici la fin de l'année dont deux à Paris (Gap Kid) et Lille (Gap Adultes). "Nous allons nous réorienter vers des magasins de 400 à 500 m2", a indiqué la direction de GAP France.
