Les organisateurs des Assises de la démarche HQE dressent un premier bilan plutôt optimiste. Le surcoût de telles construction reste un frein, quand les entreprises en font une vitrine de communication, sans garantie de certification.
La démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) n'est ni une norme, ni un label, ni une réglementation. Simplement une démarche volontaire, engagée par des entrepreneurs soucieux du respect de l'environnement, ou de leur image de marque.
Cette démarche, proposée aux maîtres d'oeuvre ou aux maîtres d'ouvrage, présente les choix les plus conformes au développement durable à toutes les phases de la construction, et de la vie du bâtiment, à savoir la conception, la réalisation, la maintenance, l'adaptation et la déconstruction. Parce que les choix représentent du sur-mesure en fonction du projet et de son environnement, direct et indirect, les solutions trouvées ne peuvent pas être réemployées dans un autre cadre.
Depuis le lancement du " HQE " par une poignée de militant, il y a une dizaine d'année, quelque 300 bâtiments, publics pour l'essentiel, ont été construits selon des critères écologiques, ont indiqués les organisateurs le vendredi 11 octobre. La démarche HQE fixe 14 cibles, ont-ils rappelé, dont la " relation harmonieuse avec l'environnement ", le choix de produits écologiques, la réduction des nuisances du chantier, une gestion économique de l'énergie et de l'eau, le confort acoustique, visuel et olfactif, ou encore la qualité sanitaire du bâtiment.
Si les bâtiments publics forment le gros des troupes HQE, c'est que le surcoût est de taille. " La région Nord-Pas-de-Calais avait autorisé un dépassement du coût moyen de 15% pour le lycée Léonard de Vinci, il a finalement été de 7% ", explique Dominique Bidou, président de l'association HQE. Un surcoût inférieur à celui escompté, mais un surcoût tout de même. " C'est un point sensible dans l'essor du HQE ", pour consentir un investissement plus élevé, le commanditaire doit avoir un intérêt à la faire. Jean-Pierre Rami, ingénieur conseil, a donné l'exemple de trois entreprises, dans trois secteur différents, qui construisent actuellement leur siège social selon les critères HQE pour en faire les vitrines et un élément de leur communication.
Problème de cette logique, la démarche HQE est volontaire et ne correspond à aucun label reconnu, dont puisse se prévaloir les-dites entreprise. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a lancé un appel d'offre pour suivre de bout en bout des chantiers HQE et élaborer une certification d'ici deux ans.
Les Assises de la démarche HQE, qui se tiendront les 9 et 10 décembre prochains à Bordeaux/Mérignac seront l'occasion de faire le point sur ce processus.
Cette démarche, proposée aux maîtres d'oeuvre ou aux maîtres d'ouvrage, présente les choix les plus conformes au développement durable à toutes les phases de la construction, et de la vie du bâtiment, à savoir la conception, la réalisation, la maintenance, l'adaptation et la déconstruction. Parce que les choix représentent du sur-mesure en fonction du projet et de son environnement, direct et indirect, les solutions trouvées ne peuvent pas être réemployées dans un autre cadre.
Depuis le lancement du " HQE " par une poignée de militant, il y a une dizaine d'année, quelque 300 bâtiments, publics pour l'essentiel, ont été construits selon des critères écologiques, ont indiqués les organisateurs le vendredi 11 octobre. La démarche HQE fixe 14 cibles, ont-ils rappelé, dont la " relation harmonieuse avec l'environnement ", le choix de produits écologiques, la réduction des nuisances du chantier, une gestion économique de l'énergie et de l'eau, le confort acoustique, visuel et olfactif, ou encore la qualité sanitaire du bâtiment.
Si les bâtiments publics forment le gros des troupes HQE, c'est que le surcoût est de taille. " La région Nord-Pas-de-Calais avait autorisé un dépassement du coût moyen de 15% pour le lycée Léonard de Vinci, il a finalement été de 7% ", explique Dominique Bidou, président de l'association HQE. Un surcoût inférieur à celui escompté, mais un surcoût tout de même. " C'est un point sensible dans l'essor du HQE ", pour consentir un investissement plus élevé, le commanditaire doit avoir un intérêt à la faire. Jean-Pierre Rami, ingénieur conseil, a donné l'exemple de trois entreprises, dans trois secteur différents, qui construisent actuellement leur siège social selon les critères HQE pour en faire les vitrines et un élément de leur communication.
Problème de cette logique, la démarche HQE est volontaire et ne correspond à aucun label reconnu, dont puisse se prévaloir les-dites entreprise. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a lancé un appel d'offre pour suivre de bout en bout des chantiers HQE et élaborer une certification d'ici deux ans.
Les Assises de la démarche HQE, qui se tiendront les 9 et 10 décembre prochains à Bordeaux/Mérignac seront l'occasion de faire le point sur ce processus.