Mesurage carré, détection de lamiante, des termites et du plomb, mais aussi diagnostic de performance énergétique et des installations de gaz et délectricité : telles sont les disciplines que la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (Fidi) souhaite voir réglementer et officialiser. Un décret voté le 1er novembre engage justement la voie vers une reconnaissance du métier de diagnostiqueur immobilier.
«Le décret du 1er novembre, qui structure la profession, est une mission importante confiée par les pouvoirs publics aux diagnostiqueurs», annonce Philippe Rabut, président de la Fidi, en introduction de sa présentation sur la transformation que sapprête à vivre la profession du diagnostic immobilier. Une profession qui, après dix ans dexistence, a du sadapter aux évolutions très rapides du marché, suite notamment au scandale de lamiante rendu public au milieu des années 90.
Ce décret (publié le 5 septembre 2006) rend donc obligatoire la certification et lassurance des diagnostiqueurs immobiliers. Il oblige aussi à diagnostiquer les installations de gaz intérieures privatives de plus de 15 ans, mais seulement dans le cadre dune vente. Il crée enfin un document unique, le Dossier de Diagnostic Technique (DDT), qui peut être exigé lors de la vente ou la location dun bien.
La certification, gage de fiabilité
«La certification des diagnostiqueurs passe par un examen, avec un volet théorique pour tester les connaissances et un volet pratique pour évaluer le savoir-faire sur le terrain», note Philippe Rabut. Cette certification concerne cinq disciplines : la détection damiante, de plomb et de termites, le diagnostique de performance énergétique et celui des installations de gaz et délectricité. Faisant office de "permis de travail", la certification représente donc un gage de fiabilité.
Pour le particulier, cela signifie tout simplement quil a lassurance de la fiabilité de son diagnostic. Ce qui a son importance, puisque les travaux à exécuter en cas de défaillance dun ou plusieurs critères du diagnostic ont un coût, quil faut additionner à celui de la vente du bien immobilier. Le diagnostic devient ainsi un moyen de mettre en valeur le bien à vendre ou à louer, mais seulement «si on le fait en amont de la transaction», prévient Stéphane Prouzeau, vice-président et porte-parole de la Fidi.
Lutter contre lhabitat indigne
Philippe Rabut précise quà lheure actuelle, «le timing dans lequel est rendu le diagnostic ne permet pas den tirer parti». Il faut en effet savoir que ce diagnostic est souvent rendu au dernier moment, juste avant le compromis de vente. Ce qui a pour effet de déstabiliser les acteurs de la transaction.
Pour combler cette faille, la Fidi propose de mettre à disposition le DDT à la première visite du bien. Mais aussi de rendre obligatoire laffichage du bilan énergétique du bien sur les annonces doffres. Elle veut enfin participer à la lutte contre lhabitat indigne dans les locations, avec un contrôle des installations de gaz et délectricité rendu systématique.
Dans un souci de protection de loccupant, le diagnostic ne concerne pour linstant que les parties privatives. Evaluer les parties communes sera une tâche bien plus compliquée et longue, qui nécessitera la mise en place dun autre dispositif, en partenariat avec les pouvoirs publics. En attendant, préparez-vous à débourser un peu plus au départ, pour économiser sur le long terme.
Ce décret (publié le 5 septembre 2006) rend donc obligatoire la certification et lassurance des diagnostiqueurs immobiliers. Il oblige aussi à diagnostiquer les installations de gaz intérieures privatives de plus de 15 ans, mais seulement dans le cadre dune vente. Il crée enfin un document unique, le Dossier de Diagnostic Technique (DDT), qui peut être exigé lors de la vente ou la location dun bien.
La certification, gage de fiabilité
«La certification des diagnostiqueurs passe par un examen, avec un volet théorique pour tester les connaissances et un volet pratique pour évaluer le savoir-faire sur le terrain», note Philippe Rabut. Cette certification concerne cinq disciplines : la détection damiante, de plomb et de termites, le diagnostique de performance énergétique et celui des installations de gaz et délectricité. Faisant office de "permis de travail", la certification représente donc un gage de fiabilité.
Pour le particulier, cela signifie tout simplement quil a lassurance de la fiabilité de son diagnostic. Ce qui a son importance, puisque les travaux à exécuter en cas de défaillance dun ou plusieurs critères du diagnostic ont un coût, quil faut additionner à celui de la vente du bien immobilier. Le diagnostic devient ainsi un moyen de mettre en valeur le bien à vendre ou à louer, mais seulement «si on le fait en amont de la transaction», prévient Stéphane Prouzeau, vice-président et porte-parole de la Fidi.
Lutter contre lhabitat indigne
Philippe Rabut précise quà lheure actuelle, «le timing dans lequel est rendu le diagnostic ne permet pas den tirer parti». Il faut en effet savoir que ce diagnostic est souvent rendu au dernier moment, juste avant le compromis de vente. Ce qui a pour effet de déstabiliser les acteurs de la transaction.
Pour combler cette faille, la Fidi propose de mettre à disposition le DDT à la première visite du bien. Mais aussi de rendre obligatoire laffichage du bilan énergétique du bien sur les annonces doffres. Elle veut enfin participer à la lutte contre lhabitat indigne dans les locations, avec un contrôle des installations de gaz et délectricité rendu systématique.
Dans un souci de protection de loccupant, le diagnostic ne concerne pour linstant que les parties privatives. Evaluer les parties communes sera une tâche bien plus compliquée et longue, qui nécessitera la mise en place dun autre dispositif, en partenariat avec les pouvoirs publics. En attendant, préparez-vous à débourser un peu plus au départ, pour économiser sur le long terme.