Alors que Bercy envisage de supprimer les mesures de taxation anti-dumping prises par lEurope pour freiner lentrée de certains produits sidérurgiques, la Chine vient dannoncer larrêt de ses investissements dans lacier, laluminium et le ciment afin de prévenir du risque de surchauffe du marché de limmobilier et de léconomie.
La Chine a annoncé vendredi un arrêt des investissements dans trois industries qui alimentent un secteur de l'immobilier en plein boom, alors que la surchauffe de l'économie menace la stabilité du pays, selon des experts.
"Pour l'acier, l'aluminium et le ciment, il n'y aura plus en principe de nouveaux projets cette année. Pour certains grands projets destinés à des améliorations structurelles, une autorisation de l'Etat sera nécessaire s'ils doivent démarrer cette année", indique une circulaire émise jeudi par le Conseil des Affaires d'Etat, ou cabinet ministériel.
Lagence Chine nouvelle a également annoncé vendredi que des projets déjà en cours allaient être inspectés, notamment les immeubles de bureaux, des terrains de golf et des centres commerciaux pour voir s'ils étaient économiquement utiles. Enfin, le gouvernement a enfin réitéré son appel afin que les terres agricoles ne soient plus sacrifiées pour la réalisation de projets d'infrastructures.
Ces mesures de Pékin visent à contrer des investissements peu rentables réalisés par les autorités locales, qui alimentent la surchauffe de l'économie chinoise. Des consignes ont été données pour que les crédits soient réorientés vers les goulets d'étranglement que sont l'énergie et les transports, ainsi que les projets d'adduction d'eau.
La croissance chinoise a atteint 9,7% au premier trimestre, après s'être établie à 9,1% en 2003. La formidable explosion de la demande chinoise avait entraîné une flambée mondiale des prix des matières premières et particulièrement de lacier. Cette annonce, si elle est appliquée devrait avoir des répercutions positives sur les marchés mondiaux.
A la demande les industriels et des entrepreneurs français, le gouvernement - qui était resté très silencieux sur ce dossier - a commencé à agir. Le ministre des Finances, a ainsi demandé à ses services darrêter un train de mesures susceptibles daider les entreprises à faire face à lenvolée des prix et entend saisir très rapidement la Commission européenne à ce sujet.
Selon la FFB, qui a assisté à une réunion sur ce sujet à Bercy le mardi 27 avril, Nicolas Sarkozy envisage, sous réserve dun accord de Bruxelles, de supprimer les mesures de taxation anti-dumping prises par lEurope pour freiner lentrée de certains produits sidérurgiques. Bercy étudie également les voies et moyens pour lever les règles, prises par certains pays, de restriction à lexportation de matières premières, notamment le coke, et qui pénalisent la production de la filière hauts fourneaux.
Bercy se refuse toutefois dinterdire les exportations de ferrailles, "au risque de voir les autres pays en faire autant" et de supprimer les quotas dimportation imposés aux ex-Pays de lEst, au motif que ces derniers, à ce jour, nexportent que des quantités infimes vers lEurope.
Concernant les répercutions dans le BTP, le ministère de lEconomie aurait accepté dengager une discussion avec la FFB sur la question centrale de la prise en compte, par les donneurs dordre, de la hausse des prix des matières premières, quil sagisse de marchés publics ou privés.
"Pour l'acier, l'aluminium et le ciment, il n'y aura plus en principe de nouveaux projets cette année. Pour certains grands projets destinés à des améliorations structurelles, une autorisation de l'Etat sera nécessaire s'ils doivent démarrer cette année", indique une circulaire émise jeudi par le Conseil des Affaires d'Etat, ou cabinet ministériel.
Lagence Chine nouvelle a également annoncé vendredi que des projets déjà en cours allaient être inspectés, notamment les immeubles de bureaux, des terrains de golf et des centres commerciaux pour voir s'ils étaient économiquement utiles. Enfin, le gouvernement a enfin réitéré son appel afin que les terres agricoles ne soient plus sacrifiées pour la réalisation de projets d'infrastructures.
Ces mesures de Pékin visent à contrer des investissements peu rentables réalisés par les autorités locales, qui alimentent la surchauffe de l'économie chinoise. Des consignes ont été données pour que les crédits soient réorientés vers les goulets d'étranglement que sont l'énergie et les transports, ainsi que les projets d'adduction d'eau.
La croissance chinoise a atteint 9,7% au premier trimestre, après s'être établie à 9,1% en 2003. La formidable explosion de la demande chinoise avait entraîné une flambée mondiale des prix des matières premières et particulièrement de lacier. Cette annonce, si elle est appliquée devrait avoir des répercutions positives sur les marchés mondiaux.
A la demande les industriels et des entrepreneurs français, le gouvernement - qui était resté très silencieux sur ce dossier - a commencé à agir. Le ministre des Finances, a ainsi demandé à ses services darrêter un train de mesures susceptibles daider les entreprises à faire face à lenvolée des prix et entend saisir très rapidement la Commission européenne à ce sujet.
Selon la FFB, qui a assisté à une réunion sur ce sujet à Bercy le mardi 27 avril, Nicolas Sarkozy envisage, sous réserve dun accord de Bruxelles, de supprimer les mesures de taxation anti-dumping prises par lEurope pour freiner lentrée de certains produits sidérurgiques. Bercy étudie également les voies et moyens pour lever les règles, prises par certains pays, de restriction à lexportation de matières premières, notamment le coke, et qui pénalisent la production de la filière hauts fourneaux.
Bercy se refuse toutefois dinterdire les exportations de ferrailles, "au risque de voir les autres pays en faire autant" et de supprimer les quotas dimportation imposés aux ex-Pays de lEst, au motif que ces derniers, à ce jour, nexportent que des quantités infimes vers lEurope.
Concernant les répercutions dans le BTP, le ministère de lEconomie aurait accepté dengager une discussion avec la FFB sur la question centrale de la prise en compte, par les donneurs dordre, de la hausse des prix des matières premières, quil sagisse de marchés publics ou privés.