Selon Les Echos, le groupe d'ingénierie français, filiale de la Caisse des dépôts, est mis en vente pour 79% de son capital par C3D. Le risque d'un rachat par l'américain Aecom pourrait favoriser une vente par appartements.
Le groupe d'ingénierie français n'a toujours épongé les dettes dues à ses engagements hasardeux. En 2001, il avait fini dans le rouge à hauteur de 43 millions d'euro, en raison de difficultés en Australie et en Allemagne. Dans le même temps, le groupe Caisse des dépôts a enregistré au cours du premier semestre 2002 un résultat net consolidé par de groupe de 774 millions d'euro, contre 895 millions au premier semestre 2001, soit une baisse de 13.5%. Le contexte joue donc en sa défaveur.
Déjà, au printemps, une offre avait été formulée, où Assystem, dont le principal actionnaire est la Cogema, Aecom et le canadien SNC-Lavallin s'étaient confrontés. Aujourd'hui, la situation a changé et la vente devient presque une affaire d'Etat.
C3D est entrée en négociation exclusive avec la société américaine Aecom pour lui vendre 79% d'Aegis. En plein contexte de l'effondrement de Vivendi, alors que sa branche Edition risque de quitter le territoire national, les parlementaires et des élus locaux ont alerté les pouvoirs publics du risque de voir disparaître à son tour Aegis. Désormais, le dossier a un nom de code : " Tournesol".
Sur ce, trois compagnies françaises se mettent sur les rangs des repreneurs, en proposant une offre commune. Ils parient sur une vente en appartement. Selon ce scénario, Assystem reprendrait la maîtrise d'uvre des autoroutes (Scetauroute et Jean Muller International) et des transports collectifs (Semaly), ASF rachèterait le portefeuille de concession (Transroute), et Gaudriot la branche eau et environnement (BCEOM).
Le président de C3D, Patrice Garnier, a pourtant promis, en cas d'accord avec Aecom, de rester un actionnaire " important et attentif " d'Egis, en conservant 35% du capital. Dans ce cas de figure, la transaction porterait sur les 44% restant du capital, que la C3D échangerait contre 8% d'Aecom. Une simple offre publique d'échange, en quelque sorte.
Le patron d'Aecom apportera des réponses mercredi, à l'occasion du comité d'information organisé au siège d'Aegis.
Déjà, au printemps, une offre avait été formulée, où Assystem, dont le principal actionnaire est la Cogema, Aecom et le canadien SNC-Lavallin s'étaient confrontés. Aujourd'hui, la situation a changé et la vente devient presque une affaire d'Etat.
C3D est entrée en négociation exclusive avec la société américaine Aecom pour lui vendre 79% d'Aegis. En plein contexte de l'effondrement de Vivendi, alors que sa branche Edition risque de quitter le territoire national, les parlementaires et des élus locaux ont alerté les pouvoirs publics du risque de voir disparaître à son tour Aegis. Désormais, le dossier a un nom de code : " Tournesol".
Sur ce, trois compagnies françaises se mettent sur les rangs des repreneurs, en proposant une offre commune. Ils parient sur une vente en appartement. Selon ce scénario, Assystem reprendrait la maîtrise d'uvre des autoroutes (Scetauroute et Jean Muller International) et des transports collectifs (Semaly), ASF rachèterait le portefeuille de concession (Transroute), et Gaudriot la branche eau et environnement (BCEOM).
Le président de C3D, Patrice Garnier, a pourtant promis, en cas d'accord avec Aecom, de rester un actionnaire " important et attentif " d'Egis, en conservant 35% du capital. Dans ce cas de figure, la transaction porterait sur les 44% restant du capital, que la C3D échangerait contre 8% d'Aecom. Une simple offre publique d'échange, en quelque sorte.
Le patron d'Aecom apportera des réponses mercredi, à l'occasion du comité d'information organisé au siège d'Aegis.