Après un week-end marqué par un nouveau rebondissement dans lenquête des retraits dargent liquide des caisses de lUIMM, et à lissue dune réunion lundi entre les membres du bureau de la fédération, son président Frédéric Saint-Geours a annoncé une «réorganisation» de la direction générale. Retour sur cette affaire.
Le nouveau président de lUIMM (Union des métiers et des industries de la métallurgie) a annoncé une réorganisation de la direction générale de la fédération, alors que la présidente du Medef Laurence Parisot, à sa sortie lundi après-midi dune «réunion prévue de longue date» avec François Fillon sest refusée à tout commentaire. Le Premier ministre a déclaré que «s'il doit y avoir des sanctions, j'imagine que ces questions des indemnités de départ seront revues, mais il faut d'abord que la justice se prononce». De son côté, le ministre du Budget Eric Woerth a indiqué quune enquête fiscale serait menée une fois terminée linstruction sur les retraits dargent.
Les rebondissements sont nombreux dans le drame en plusieurs actes qui se joue depuis quelques mois au sein du syndicat de la métallurgie. Résumé des épisodes précédents : fin 2007, le Parquet de Paris ouvre une information judiciaire portant sur des retraits de 19 millions deuros en liquide, entre 2000 et 2007, des caisses de lUIMM. Denis Gautier-Sauvagnac, alors président de la fédération, est mis en examen pour «abus de confiance, complicité et recel, destruction de preuves et travail dissimulé» et quitte ses fonctions. Mais il y a quelques jours, un nouveau rebondissement secoue le syndicat : lancien président aurait touché une indemnité de départ de 1,5 million deuros et la prise en charge fiscale des conséquences fiscales de laffaire.
LUIMM «doit se ressaisir»
Selon la présidente du Medef, lUIMM doit «se ressaisir». «Lunité patronale ne peut se faire quautour de la vérité, autour de la transparence», estime la patronne des patrons, qui indique cependant que «lUIMM représente des secteurs essentiels de léconomie française. Nous avons besoin de cette représentation». Laurence Parisot affirme navoir pas eu «connaissance» des contrats négociés, pourtant lUIMM dit avoir signé laccord avec «DGS» après une décision du bureau «à lunanimité». Lavocat de Denis Gautier-Sauvagnac, Me Jean-Yves Le Borgne, affirme par ailleurs que lindemnité incriminée est «juste et légitime», ajoutant que «lUIMM est une composante du patronat, non une filiale du Medef», mais que Laurence Parisot ne peut cependant «découvrir aujourdhui la notion dindemnité de départ».
Une réorganisation mais pas de remises de mandats
Lundi, le bureau de lUIMM se rassemble pour «prendre les décisions qui simposent». Il est composé notamment de Jean-Paul Béchat, ancien président de Safran, Anne Lauvergeon, à la tête d'Areva, et Christian Streiff, président de PSA Peugeot Citroën. A lissue de cette réunion, le président Frédéric Saint-Geours annonce une «réorganisation» de la direction générale. En outre, Denis Gautier-Sauvagnac, qui est toujours délégué général, «quittera ses fonctions prochainement», ainsi que le délégué général adjoint Dominique de Calan. Lorganisation décline en revanche linvitation de Laurence Parisot qui avait demandé plus tôt «aux membres de lUIMM de remettre les mandats quils détiennent dans les institutions au nom du Medef».
Les rebondissements sont nombreux dans le drame en plusieurs actes qui se joue depuis quelques mois au sein du syndicat de la métallurgie. Résumé des épisodes précédents : fin 2007, le Parquet de Paris ouvre une information judiciaire portant sur des retraits de 19 millions deuros en liquide, entre 2000 et 2007, des caisses de lUIMM. Denis Gautier-Sauvagnac, alors président de la fédération, est mis en examen pour «abus de confiance, complicité et recel, destruction de preuves et travail dissimulé» et quitte ses fonctions. Mais il y a quelques jours, un nouveau rebondissement secoue le syndicat : lancien président aurait touché une indemnité de départ de 1,5 million deuros et la prise en charge fiscale des conséquences fiscales de laffaire.
LUIMM «doit se ressaisir»
Selon la présidente du Medef, lUIMM doit «se ressaisir». «Lunité patronale ne peut se faire quautour de la vérité, autour de la transparence», estime la patronne des patrons, qui indique cependant que «lUIMM représente des secteurs essentiels de léconomie française. Nous avons besoin de cette représentation». Laurence Parisot affirme navoir pas eu «connaissance» des contrats négociés, pourtant lUIMM dit avoir signé laccord avec «DGS» après une décision du bureau «à lunanimité». Lavocat de Denis Gautier-Sauvagnac, Me Jean-Yves Le Borgne, affirme par ailleurs que lindemnité incriminée est «juste et légitime», ajoutant que «lUIMM est une composante du patronat, non une filiale du Medef», mais que Laurence Parisot ne peut cependant «découvrir aujourdhui la notion dindemnité de départ».
Une réorganisation mais pas de remises de mandats
Lundi, le bureau de lUIMM se rassemble pour «prendre les décisions qui simposent». Il est composé notamment de Jean-Paul Béchat, ancien président de Safran, Anne Lauvergeon, à la tête d'Areva, et Christian Streiff, président de PSA Peugeot Citroën. A lissue de cette réunion, le président Frédéric Saint-Geours annonce une «réorganisation» de la direction générale. En outre, Denis Gautier-Sauvagnac, qui est toujours délégué général, «quittera ses fonctions prochainement», ainsi que le délégué général adjoint Dominique de Calan. Lorganisation décline en revanche linvitation de Laurence Parisot qui avait demandé plus tôt «aux membres de lUIMM de remettre les mandats quils détiennent dans les institutions au nom du Medef».