D'autres simplifications sont attendues dans le cadre juridique, dont l'adaptation de la loi littorale et la suppression de la règle des cinq mâts, peu adaptée à certaines régions de l'Ouest de la France. Dans cette zone les paysages de bocage notamment sont plus segmentés que dans le Centre et donc incapables de recevoir des fermes d'éoliennes importantes. Les professionnels réunis demandent également le passage à une ICPE déclarative, de façon à raccourcir les délais d'instruction qui touchent aujourd'hui 150 dossiers représentant environ 1.800 MW. « D'autant que les permis de construire sont attaqués dans 37 % des cas, explique Frédéric Lanoë (EDPR), alors que dans d'autres secteurs industriels ce chiffre n'est que de 5 à 7 % ». Des recours qui ne servent pas puisque 85 % des permis sont finalement octroyés.

 

Citant Victor Hugo, le président de FEE déclare : « Rien n'arrête une idée dont le temps est venu », souhaitant croire à l'avenir de la filière éolienne en France. Cette dernière bénéficiera du soutien du gouvernement, Delphine Batho ayant fait parvenir un message de confiance aux participants du colloque national et François Brottes, député et président à l'Assemblée de la Commission des affaires économiques, œuvrant dans le sens d'une simplification réglementaire afin de débloquer la situation. Reste que le vote au Sénat sera plus compliqué, la majorité PS étant moins marquée que dans la chambre basse. « Il faudra bien accepter la nouvelle façon de produire et de distribuer l'énergie », conclut Nicolas Wolff.

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