Pour la première fois, la Banque d'Angleterre affirme clairement que les prix de l'immobilier, facteur très important dans l'économie britannique, sont orientés à la baisse.
Les prix de l'immobilier devraient baisser en Grande-Bretagne, a reconnu lundi Kate Barker, l'un des membres du comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, qui a toutefois souligné que l'impact de cette baisse sur la consommation des ménages serait réduit.
"La probabilité pour que les prix de l'immobilier baissent l'emporte nettement désormais sur la probabilité pour que les prix progressent", a déclaré Kate Barker lors d'un discours à l'Institut des affaires économiques à Londres.
Il s'agit de la première fois qu'un membre du comité de la Banque d'Angleterre reconnaisse aussi clairement que les prix de l'immobilier, facteur très important dans l'économie britannique, sont orientés à la baisse.
Depuis quelques mois, les rapports mensuels des organismes de crédit, comme les banques Halifax et Nationwide, ou des organisations professionnelles, montrent que la progression des prix s'est ralentie, voire inversée.
Pour Halifax, les prix de l'immobilier ont progressé de 1,1% en décembre par rapport à novembre tandis que sa concurrente Nationwide a annoncé au contraire un recul de 0,2% sur la même période.
"Toutefois, a prévenu Kate Barker, il est plausible que cette phase (de recul des prix) ait un impact moindre que ce qui a pu se passer lors d'autres cycles (de repli des prix) sur la consommation des ménages".
Selon Kate Barker, "l'impact devrait être moindre comparé aux périodes de forte progression du chômage", balayant ainsi le spectre du krach immobilier du début des années 90, immédiatement évoqué en Grande-Bretagne lorsqu'on parle de baisse des prix de l'immobilier.
A l'époque, dans une période de fort chômage, les taux d'intérêt étaient passés en quelques mois de 7,5% à 15%, ce qui avait déclenché des réactions en cascade: effondrement de la demande immobilière, plongeon des prix, étranglement des ménages britanniques.
Kate Barker a cependant reconnu que "l'impact sur la consommation des ménages est plus important lorsqu'il y a baisse des prix de l'immobilier que lorsqu'il y a hausse des prix".
"Il existe aussi le risque qu'une perspective d'une baisse des prix incite les organismes de crédit à rendre plus contraignants leurs critères pour accorder des emprunts et crédits", a déclaré Kate Barker, membre du comité de politique monétaire de la BoE depuis 2001.
L'évolution du marché de l'immobilier est très importante pour les responsables économiques britanniques: les ménages britanniques - qui sont propriétaires à 69% de leur logement - garantissent en effet leurs crédits à la consommation sur la valeur de leur maison: tout effondrement des prix aurait un impact sur leur niveau de dépenses et donc sur la croissance du pays.
Mais Kate Barker a prévenu que "l'évolution des prix de l'immobilier n'était pas la seule question que considérait la BoE lorsqu'elle définit sa politique monétaire".
Les économistes estiment que le cycle de resserrement monétaire entamé par la BoE en novembre 2003, a touché sa fin: le taux d'intérêt principal de la BoE est actuellement à 4,75% après cinq relèvements de 25 points de base chacun.
De plus en plus d'économistes tablent désormais sur une baisse des taux en 2005 alors que l'immobilier fléchit et que les ventes de détail ont fortement reculé en décembre (-1%).
"La probabilité pour que les prix de l'immobilier baissent l'emporte nettement désormais sur la probabilité pour que les prix progressent", a déclaré Kate Barker lors d'un discours à l'Institut des affaires économiques à Londres.
Il s'agit de la première fois qu'un membre du comité de la Banque d'Angleterre reconnaisse aussi clairement que les prix de l'immobilier, facteur très important dans l'économie britannique, sont orientés à la baisse.
Depuis quelques mois, les rapports mensuels des organismes de crédit, comme les banques Halifax et Nationwide, ou des organisations professionnelles, montrent que la progression des prix s'est ralentie, voire inversée.
Pour Halifax, les prix de l'immobilier ont progressé de 1,1% en décembre par rapport à novembre tandis que sa concurrente Nationwide a annoncé au contraire un recul de 0,2% sur la même période.
"Toutefois, a prévenu Kate Barker, il est plausible que cette phase (de recul des prix) ait un impact moindre que ce qui a pu se passer lors d'autres cycles (de repli des prix) sur la consommation des ménages".
Selon Kate Barker, "l'impact devrait être moindre comparé aux périodes de forte progression du chômage", balayant ainsi le spectre du krach immobilier du début des années 90, immédiatement évoqué en Grande-Bretagne lorsqu'on parle de baisse des prix de l'immobilier.
A l'époque, dans une période de fort chômage, les taux d'intérêt étaient passés en quelques mois de 7,5% à 15%, ce qui avait déclenché des réactions en cascade: effondrement de la demande immobilière, plongeon des prix, étranglement des ménages britanniques.
Kate Barker a cependant reconnu que "l'impact sur la consommation des ménages est plus important lorsqu'il y a baisse des prix de l'immobilier que lorsqu'il y a hausse des prix".
"Il existe aussi le risque qu'une perspective d'une baisse des prix incite les organismes de crédit à rendre plus contraignants leurs critères pour accorder des emprunts et crédits", a déclaré Kate Barker, membre du comité de politique monétaire de la BoE depuis 2001.
L'évolution du marché de l'immobilier est très importante pour les responsables économiques britanniques: les ménages britanniques - qui sont propriétaires à 69% de leur logement - garantissent en effet leurs crédits à la consommation sur la valeur de leur maison: tout effondrement des prix aurait un impact sur leur niveau de dépenses et donc sur la croissance du pays.
Mais Kate Barker a prévenu que "l'évolution des prix de l'immobilier n'était pas la seule question que considérait la BoE lorsqu'elle définit sa politique monétaire".
Les économistes estiment que le cycle de resserrement monétaire entamé par la BoE en novembre 2003, a touché sa fin: le taux d'intérêt principal de la BoE est actuellement à 4,75% après cinq relèvements de 25 points de base chacun.
De plus en plus d'économistes tablent désormais sur une baisse des taux en 2005 alors que l'immobilier fléchit et que les ventes de détail ont fortement reculé en décembre (-1%).