SOLUTIONS D'AMENAGEMENT. Parce qu'ils n'avaient pas assez de place pour créer une véranda, les propriétaires de cette maison de ville ont opté pour une verrière façon bow-window, qui leur permet de gagner quelques mètres carrés, tout en ouvrant largement les pièces sur la lumière provenant du jardin. Trois autres structures en verre complètent cet aménagement. Elles s'intègrent toutes harmonieusement à la maison. Découverte en images.
Peut-on gagner de la place en créant seulement quelques mètres carrés supplémentaires ? La question, presque philosophique, résume bien la problématique à laquelle a dû répondre l'architecte Marc Bourgeois, de l'agence SOF Architectes.
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Les propriétaires de cette belle maison de ville de Fontenay-sous-bois, en région parisienne, rêvaient d'une grande extension, ou d'une véranda donnant sur leur jardin, notamment pour créer un espace pour un bureau. Malheureusement, compte tenu du coefficient d'occupation des sols imposé par la commune, ils ne pouvaient espérer gagner que 8 m2 au sol.
"Pas assez pour une grande véranda", se souvient Christophe Lapacz, dirigeant de la société Turpin-Longueville. L'expert leur propose une alternative : trois verrières inspirées du bow-window, leur permettant d'ouvrir largement trois pièces sur le jardin, de gagner en luminosité et de repenser entièrement l'aménagement des espaces. Visite en images.
Trois verrières extérieures côté jardin
Cette belle maison de ville en banlieue parisienne était devenue un peu trop petite pour la famille qui l'occupait. Faute de pouvoir créer une extension en bonne et due forme, l'architecte Marc Bourgeois opte pour une solution alternative : la création de verrières d'extérieur, avec une partie de toiture.
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Deux d'entres elles sont positionnées en rez-de-jardin (ici, à gauche et à droite de l'escalier), la troisième donne sur la terrasse (en haut à gauche). Leur métal noir travaillé s'harmonise parfaitement avec le style recherché de la bâtisse.
Remplacer une partie de la façade par une verrière
Avant les travaux, le salon ouvrait sur le jardin par le biais d'une porte et d'une fenêtre simple. En déposant une partie de la façade, et en installant un IPN en soutien, architecte et artisans ont pu concevoir une verrière d'environ 4 mètres de long, et gagner ainsi quelques mètres carrés de surface au sol.
Un salon ouvert sur l'extérieur, façon jardin d'hiver
Le salon, situé en contrebas du jardin, est à présent largement ouvert sur l'extérieur. La porte (ici, à droite) donne sur quelques marches qu'il faut grimper pour atteindre l'allée.
Une verrière à pans coupés façon bow-window
Outre la vue agréable sur la verdure, les occupants profitent surtout de la lumière naturelle, et de la chaleur du soleil. "La partie en toiture récupère 70% des apports thermiques", précise Christophe Lapacz. Ce modèle, comparé à un bow-window par l'entreprise Turpin-Longueville, combine en effet les avantages de la véranda (luminosité optimale) et ceux de la verrière (surface limitée au sol).
Un aménagement repensé dans le salon
Ces travaux complexes ont permis de gagner environ 6 m2 dans le salon. De quoi repenser complètement l'aménagement de la pièce. En effet, cette petite extension offre aujourd'hui assez d'espace pour installer un second canapé, et d'orienter le premier face à la verrière.
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Une tablette, disposée le long de la verrière, se transforme en un espace de rangement supplémentaire.
Un style en harmonie avec l'architecture du pavillon
Quant à la ferronnerie, "elle a été choisie par les propriétaires avec notre aide, pour s'harmoniser avec le style de la maison", se souvient Christophe Lapacz. Elle prolonge l'élégance de la bâtisse et semble être présente depuis toujours.
Séparer un bureau du salon grâce à une verrière d'intérieur
L'autre problématique des propriétaires était la création d'un bureau isolé, à proximité du salon. Là encore, l'entreprise Turpin-Longueville propose une solution tout en transparence : la pose d'une verrière d'intérieur sur-mesure, s'adaptant notamment à la partie en pente (ici, à droite, correspondant à l'espace sous l'escalier du jardin).
Un bureau avec vue sur le jardin et lumière naturelle
De l'autre côté de la verrière, se trouve aujourd'hui un bureau. De ce côté-ci de l'escalier également, une partie de la façade a été déposée pour aménager une verrière d'extérieur, avec une partie en toiture.
Le salon télé gagne en luminosité
Montons à présent l'escalier du jardin, pour arriver à la terrasse. Via une double porte vitrée (ici, à gauche), on accède à un salon télé. Dans cette pièce, la problématique n'était pas tant le manque de surface au sol, que la lumière naturelle limitée par la présence d'une seule fenêtre double.
Une verrière ouvrant sur la terrasse
Pour obtenir un surcroît de lumière naturelle, Marc Bourgeois et l'entreprise Turpin-Longueville conçoivent un troisième et dernier aménagement façon bow-window. "Il est équipé d'une porte double de 2 mètres de large, qui peut être entièrement ouverte sur la terrasse", indique Christophe Lapacz. Au sol, on peut deviner l'espace gagné sur la terrasse grâce à ce petit décalage.
Un vitrage façon véranda qui offre une vue du ciel
Là encore, la partie vitrée en toiture, comme une véranda, permet de profiter d'une luminosité naturelle en toute saison... et d'une belle vue du ciel !
Une manière naturelle de chauffer la pièce
Au final, les calories captées par les parties vitrées en toiture permettent de compléter le chauffage via un poêle. Au-delà d'un simple gain en mètres carrés, l'aménagement et le confort sont améliorés, et la maison est transformée de l'intérieur comme de l'extérieur.