Eco-artisans
« Le label Eco-artisan, ça se mérite », clame Jean Lardin. Il faut donc passer un examen, et à ce jour, on compte sur 1.592 examens corrigés, 1.302 labels attribués, soit 82% de réussite. Les professions qui se taillent la part du lion sont les plombiers-chauffagistes et les électriciens, suivis de près par les menuisiers-charpentiers et les maçons-carreleurs. « Voilà que toutes les professions sont concernées, on voit même des terrassiers et des marbriers, et c'est une bonne nouvelle ! ». Quant à l'organisme qui va désormais gérer la marque Eco-artisan, il s'agit de Qualibat. La Capeb conserve la propriété de la marque, mais en confie la gestion. « La marque ne sera crédible que si l'attribution est indépendante de tout enjeu syndical et patronal », précise Jean Lardin.
« Le label Eco-artisan, ça se mérite », clame Jean Lardin. Il faut donc passer un examen, et à ce jour, on compte sur 1.592 examens corrigés, 1.302 labels attribués, soit 82% de réussite. Les professions qui se taillent la part du lion sont les plombiers-chauffagistes et les électriciens, suivis de près par les menuisiers-charpentiers et les maçons-carreleurs. « Voilà que toutes les professions sont concernées, on voit même des terrassiers et des marbriers, et c'est une bonne nouvelle ! ». Quant à l'organisme qui va désormais gérer la marque Eco-artisan, il s'agit de Qualibat. La Capeb conserve la propriété de la marque, mais en confie la gestion. « La marque ne sera crédible que si l'attribution est indépendante de tout enjeu syndical et patronal », précise Jean Lardin.
Loi LME et délais de paiement
A quelques semaines du passage de 70 à 60 jours fin de mois, quid de la situation ? « La guerre était surtout entre les industriels, qui voulaient réduire les délais de paiement, et le négoce, qui ne pouvait pas le faire. Et nous nous trouvions entre le marteau et l'enclume, soit à la place la moins confortable. Nous nous trouvions également comme étant le dernier maillon de la chaîne avant le particulier. Et comme aucune disposition sur les délais de paiement du particulier vis-à-vis de la dernière entreprise qui fournit la prestation, n'a été prise, nous avons su convaincre le gouvernement sur la mise en place de dérogation. Aujourd'hui, nous n'en entendons plus parler, et ça me va bien ! ». Jean Lardin estime que les choses sont en train de s'apaiser, la tension provenant de la pression que faisaient les organismes de crédit vis-à-vis des négociants. Pour autant, « le négoce a continué à augmenter ses prix, puisque l'augmentation moyenne observée est d'environ 2.5%. Mais la plupart des entreprises ne l'ont pas répercuté, car la concurrence est bien plus vive qu'hier et que la manière de rester compétitif est de ne pas augmenter les prix. Toutefois, nous avons le cas aujourd'hui d'industriels qui sont en train de se demander si passer par le négoce est indispensable pour toucher les petites entreprises. Ce n'est pas pour demain, à mon avis, mais la question est posée », conclut le président. Les jeux sont ouverts…
Eco-PTZ
« Les choses se mettent en place progressivement, la grande difficulté venant surtout du formulaire et des exigences des banques. Ça s'améliore, mais il est certain que si l'on avait attendu que tout soit fignolé pour lancer le top départ, on n'aurait pas encore signé le premier Eco-PTZ. Je préfère que l'on apprenne en marchant plutôt qu'on ne démarre jamais ! »