Dans le cadre de son plan de restructuration, Veolia Eau avait annoncé des suppressions de postes pour juillet 2015. Ce jeudi, une source syndicale affirmait que le plan devrait être décalé de six mois, mais la direction de Veolia a démenti vendredi "toute remise en cause du plan de transformation".
Veolia a démenti vendredi "toute remise en cause du plan de transformation". Une déclaration qui intervient au lendemain des propos du délégué central FO qui parlait d'un report de six mois des licenciements prévus.
"La phase de licenciement devait débuter en juillet 2015, la direction propose de réduire les départs contraints via un plan de départ volontaire et un plan de mobilité et de faire ensuite un point d'étape à cette date", expliquait, jeudi 19 juin, à l'AFP Christophe Gandilhon, délégué central FO. Et de compléter : "Cela va reculer au minimum de six mois, puisqu'il faut que la direction consulte à nouveau les instances du personnel sur un nouveau PSE, avec de nouveaux chiffres".
Pour rappel, Veolia Eau a annoncé en décembre dernier un plan de suppression de 1.600 postes via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Une opération qui inquiète non seulement les salariés, mais aussi les élus puisque ces derniers indiquent que ce plan "ne va qu'accentuer la dégradation des conditions de travail (…) mettant ainsi gravement en cause la faisabilité des obligations contractuelles vis-à-vis des collectivités". Pour rassurer les différentes parties, des propositions devraient être faites jeudi lors d'un comité central d'entreprise (CCE).
Pour rappel, Veolia Eau a réalisé un chiffre d'affaires annuel de 3,4 milliards d'euros pour 15.000 salariés. Depuis quelques années, les communes reprennent la main sur la gestion de l'eau via des régies publiques, ce qui a entraîné pour Veolia Eau une perte de contrats importants.