103.225, c’est le nombre de logements neufs vendus en France en 2003. Selon la Fédération nationale des promoteurs constructeurs (FNPC), 2004 s'inscrit dans une perspective favorable, même si la pression foncière commence à devenir préoccupante dans certaines régions.
Les ventes de logements neufs en France ont connu une année record en 2003 avec un total de 103.225 logements vendus, en progression de 21% par rapport à 2002, a annoncé mardi la Fédération nationale des promoteurs constructeurs (FNPC) dans un communiqué.
Ce chiffre dépasse les précédents records de 1999 (101.500 ventes) et de 1998 (94.000 ventes).
Un nombre de logements vendus supérieur de plus de 10.000 unités aux mises en vente entraîne une baisse des stocks de 22% sur un an, a indiqué de son côté le ministère du Logement. Le recul des stocks sur 2003 se révèle plus important pour les appartements que pour les maisons individuelles. Le délai d'écoulement moyen de ces stocks passe ainsi de 7 mois à la fin 2002 à respectivement 4 et 5 mois à la fin 2003 pour les appartements et les maisons.
La FNPC chiffre la baisse de l'offre d'appartements à 21,4%. Celle-ci est passée de 39.510 fin 2002 à 31.071 fin 2003, souligne encore la FNPC.
"Cette baisse de l'offre disponible devient très préoccupante" car "la pression foncière dans les zones à forte croissance démographique rend le développement économique encore plus complexe et pourrait avoir des incidences sur l'emploi dans la mesure où les entreprises ne pourraient pas loger leurs salariés", s'inquiète la fédération.
Au quatrième trimestre 2003, le dynamisme du marché du logement neuf n’a pas été entamé et a progressé de 13% par rapport à la même période de 2002 avec 26.254 ventes. Lors de ce trimestre, ce sont les ventes d'appartements (+16%) qui ont tiré le marché à la hausse, alors que les ventes de maisons individuelles se sont repliées (-2%).
Une enquête réalisée auprès des adhérents de la FNPC fait apparaître que 52% du total des ventes concernent des investisseurs, ce qui montre la forte réactivité du marché au dispositif d’amortissement de Robien.
En revanche, l’accession (48% du total des ventes) souffre de la hausse des prix qui érode la solvabilité des primo-accédants. En effet, les promoteurs constatent que depuis le 2ème semestre, l’allongement de la durée des prêts conjugué à la faiblesse des taux ne compense plus la hausse des prix qui est encore cette année de 9 %.
"En 2004, le marché du logement s'inscrit dans une perspective favorable; la reprise progressive de la croissance et les taux à la baisse ne peuvent que conforter le dynamisme du marché du logement neuf, soutenue par la demande élevée des investisseurs. En revanche, les risques qui pèsent sur l'offre demeurent", note le communiqué de la FNPC.
"Dans ce contexte, on devrait connaître une année comparable à 2003, voire en légère baisse", en conclut la Fédération.
Ce chiffre dépasse les précédents records de 1999 (101.500 ventes) et de 1998 (94.000 ventes).
Un nombre de logements vendus supérieur de plus de 10.000 unités aux mises en vente entraîne une baisse des stocks de 22% sur un an, a indiqué de son côté le ministère du Logement. Le recul des stocks sur 2003 se révèle plus important pour les appartements que pour les maisons individuelles. Le délai d'écoulement moyen de ces stocks passe ainsi de 7 mois à la fin 2002 à respectivement 4 et 5 mois à la fin 2003 pour les appartements et les maisons.
La FNPC chiffre la baisse de l'offre d'appartements à 21,4%. Celle-ci est passée de 39.510 fin 2002 à 31.071 fin 2003, souligne encore la FNPC.
"Cette baisse de l'offre disponible devient très préoccupante" car "la pression foncière dans les zones à forte croissance démographique rend le développement économique encore plus complexe et pourrait avoir des incidences sur l'emploi dans la mesure où les entreprises ne pourraient pas loger leurs salariés", s'inquiète la fédération.
Au quatrième trimestre 2003, le dynamisme du marché du logement neuf n’a pas été entamé et a progressé de 13% par rapport à la même période de 2002 avec 26.254 ventes. Lors de ce trimestre, ce sont les ventes d'appartements (+16%) qui ont tiré le marché à la hausse, alors que les ventes de maisons individuelles se sont repliées (-2%).
Une enquête réalisée auprès des adhérents de la FNPC fait apparaître que 52% du total des ventes concernent des investisseurs, ce qui montre la forte réactivité du marché au dispositif d’amortissement de Robien.
En revanche, l’accession (48% du total des ventes) souffre de la hausse des prix qui érode la solvabilité des primo-accédants. En effet, les promoteurs constatent que depuis le 2ème semestre, l’allongement de la durée des prêts conjugué à la faiblesse des taux ne compense plus la hausse des prix qui est encore cette année de 9 %.
"En 2004, le marché du logement s'inscrit dans une perspective favorable; la reprise progressive de la croissance et les taux à la baisse ne peuvent que conforter le dynamisme du marché du logement neuf, soutenue par la demande élevée des investisseurs. En revanche, les risques qui pèsent sur l'offre demeurent", note le communiqué de la FNPC.
"Dans ce contexte, on devrait connaître une année comparable à 2003, voire en légère baisse", en conclut la Fédération.
