Les syndicats du Crédit Foncier se sont déclarés "indignés" après l'annonce de la vente du siège social parisien du Crédit Foncier "à l'Emir du Qatar pour 250 millions d'euros ".
L'annonce de cette vente est "un mauvais coup contre le Crédit Foncier de France (CFF) et n'a aucune justification économique et tous les représentants syndicaux ont exprimé leur colère et leur indignation", a déclaré Monique Rychlik (CGT).
"L'Emir du Qatar s'est porté acquéreur du siège social, à titre privé pour un montant de 250 millions d'euros, avec l'intention d'en faire sa résidence principale et cela sans condition suspensive. C'est un coup très dur pour tous les salariés du Crédit Foncier et pour la politique de logement social de notre pays", a ajouté la déléguée CGT.
Le but de la direction des Caisses d'épargne, actionnaire majoritaire du CFF, est de "réaliser une opération spéculative visant à se constituer un 'trésor de guerre' pour réaliser des opérations de croissance externe", a également affirmé lundi la fédération CGT des Finances.
Ce syndicat établit un lien entre "cette vente et les intentions affichées depuis plusieurs mois par le groupe Caisses d'épargne de lancer une offre publique d'achat sur CDC-Ixis, la filiale financière de la Caisse des dépôts".
L'opération "démontre que la direction des Caisses d'épargne ne croit absolument pas dans l'avenir du Crédit Foncier" et ses missions d'intérêt général (logement social...), a encore estimé la CGT, attachée pour sa part "à la création d'un pôle financier public au service de l'intérêt général".
La direction du Crédit Foncier avait annoncé vendredi lors d'un Comité central d'entreprise avoir reçu sept offres pour le rachat du siège (de 48.000 mètres carrés, situé 19 rue des Capucines dans le Ier arrondissement).
Finalement, " Mayapan B.V. a conclu avec le Crédit Foncier de France un accord en vue de l'acquisition de l'ensemble immobilier situé 19 à 25 place Vendôme, 1 à 23 rue des Capucines et 40 à 48 rue Cambon ", précise un communiqué du groupe, qui souligne que le CCF conservera son siège social du 19 rue des Capucines.
Le matin même, plus de 300 salariés réunis en assemblée générale, à l'appel de leur intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO et SNA, avaient dénoncé la vente de leur siège social et l'"exil forcé de 1.500 personnes" vers des locaux à Charenton (Val-de-Marne) à l'automne.
"L'Emir du Qatar s'est porté acquéreur du siège social, à titre privé pour un montant de 250 millions d'euros, avec l'intention d'en faire sa résidence principale et cela sans condition suspensive. C'est un coup très dur pour tous les salariés du Crédit Foncier et pour la politique de logement social de notre pays", a ajouté la déléguée CGT.
Le but de la direction des Caisses d'épargne, actionnaire majoritaire du CFF, est de "réaliser une opération spéculative visant à se constituer un 'trésor de guerre' pour réaliser des opérations de croissance externe", a également affirmé lundi la fédération CGT des Finances.
Ce syndicat établit un lien entre "cette vente et les intentions affichées depuis plusieurs mois par le groupe Caisses d'épargne de lancer une offre publique d'achat sur CDC-Ixis, la filiale financière de la Caisse des dépôts".
L'opération "démontre que la direction des Caisses d'épargne ne croit absolument pas dans l'avenir du Crédit Foncier" et ses missions d'intérêt général (logement social...), a encore estimé la CGT, attachée pour sa part "à la création d'un pôle financier public au service de l'intérêt général".
La direction du Crédit Foncier avait annoncé vendredi lors d'un Comité central d'entreprise avoir reçu sept offres pour le rachat du siège (de 48.000 mètres carrés, situé 19 rue des Capucines dans le Ier arrondissement).
Finalement, " Mayapan B.V. a conclu avec le Crédit Foncier de France un accord en vue de l'acquisition de l'ensemble immobilier situé 19 à 25 place Vendôme, 1 à 23 rue des Capucines et 40 à 48 rue Cambon ", précise un communiqué du groupe, qui souligne que le CCF conservera son siège social du 19 rue des Capucines.
Le matin même, plus de 300 salariés réunis en assemblée générale, à l'appel de leur intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO et SNA, avaient dénoncé la vente de leur siège social et l'"exil forcé de 1.500 personnes" vers des locaux à Charenton (Val-de-Marne) à l'automne.