La vente du siège social parisien du Crédit Foncier, thème d'un conseil de surveillance de cet établissement ce jour, n'a "pas de justification économique" selon la CGT.

L'annonce de cette vente qui est "un mauvais coup contre le Crédit Foncier de France (CFF), n'a aucune justification économique, tout le monde s'accordant à dire que sa situation financière est parfaitement saine", a souligné la CGT dans un communiqué.

Le but de la direction des Caisses d'épargne, actionnaire majoritaire du CFF, est de "réaliser une opération spéculative visant à se constituer un 'trésor de guerre' pour réaliser des opérations de croissance externe", a affirmé la fédération.

Ce syndicat établie un lien entre "cette vente et les intentions affichées depuis plusieurs mois par le groupe Caisses d'épargne, de lancer une offre publique d'achat sur CDC-Ixis, la filiale financière de la Caisse des dépôts".

L'opération "démontre que la direction des Caisses d'épargne ne croit absolument pas dans l'avenir du Crédit Foncier" et ses missions d'intérêt général (logement social...), a encore estimé la CGT, attachée pour sa part "à la création d'un pôle financier public au service de l'intérêt général".

La direction du Crédit Foncier a annoncé vendredi lors d'un Comité central d'entreprise avoir reçu sept offres pour le rachat du siège (de 48.000 mètres carrés, situé 19 rue des Capucines dans le Ier arrondissement).

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