L'Union sociale de l'habitat a affirmé être "prête", sous conditions, à relancer la vente de HLM, qui sera l'une des mesures phares du projet de loi "Propriété pour tous" bientôt présenté en Conseil des ministres.
L'Union sociale de l'habitat (USH) est "attachée à la diversité de son offre, locative et en accession", et "est prête à s'inscrire dans une politique d'accession sociale". Mais l'USH a demandé en préalable aux mesures "un véritable débat public" et estimé que cette politique devait "être entourée de précautions".
Le ministre du Logement Gilles de Robien doit présenter en Conseil des ministres en février un projet de loi baptisé "Propriété pour tous", dont une des mesures phare est l'accélération de la vente de HLM à leurs locataires.
La possibilité pour un locataire d'acheter son HLM a été instaurée par une loi de 1965, mais ces ventes restent assez faibles, de l'ordre de 5.000 par an. Or, le gouvernement souhaite les porter à plus de 40.000 par an, soit environ 1% du parc locatif social.
Cette politique doit s'inscrire "dans les politiques locales de l'habitat". "On ne peut pas imaginer la même politique en zone centrale d'Ile-de-France ou en milieu rural", a affirmé l'USH, dans un communiqué.
"L'accession sociale ne consiste pas seulement à vendre des logements, mais à apporter aux acquéreurs un vrai service complémentaire qui les protège mieux", a-t-elle encore dit.
Mercredi, le Premier ministre Jean Pierre Raffarin a annoncé le lancement d'un grand débat sur le logement à l'automne, en clôture d'un colloque "Accession à la propriété" à Paris.
A cette occasion, Michel Delebarre, président de l'USH et député-maire PS de Dunkerque, a marqué sa préférence pour un conventionnement entre l'Etat et les organismes HLM, et non une loi.
"La propriété pour tous, moi je n'y crois pas (...) Je ne crois pas que c'est en vendant les HLM qu'on financera le logement social", s'est-il indigné, en indiquant par la suite qu'il n'était pas opposé à l'idée de favoriser l'accession sociale à la propriété.
Le ministre du Logement Gilles de Robien doit présenter en Conseil des ministres en février un projet de loi baptisé "Propriété pour tous", dont une des mesures phare est l'accélération de la vente de HLM à leurs locataires.
La possibilité pour un locataire d'acheter son HLM a été instaurée par une loi de 1965, mais ces ventes restent assez faibles, de l'ordre de 5.000 par an. Or, le gouvernement souhaite les porter à plus de 40.000 par an, soit environ 1% du parc locatif social.
Cette politique doit s'inscrire "dans les politiques locales de l'habitat". "On ne peut pas imaginer la même politique en zone centrale d'Ile-de-France ou en milieu rural", a affirmé l'USH, dans un communiqué.
"L'accession sociale ne consiste pas seulement à vendre des logements, mais à apporter aux acquéreurs un vrai service complémentaire qui les protège mieux", a-t-elle encore dit.
Mercredi, le Premier ministre Jean Pierre Raffarin a annoncé le lancement d'un grand débat sur le logement à l'automne, en clôture d'un colloque "Accession à la propriété" à Paris.
A cette occasion, Michel Delebarre, président de l'USH et député-maire PS de Dunkerque, a marqué sa préférence pour un conventionnement entre l'Etat et les organismes HLM, et non une loi.
"La propriété pour tous, moi je n'y crois pas (...) Je ne crois pas que c'est en vendant les HLM qu'on financera le logement social", s'est-il indigné, en indiquant par la suite qu'il n'était pas opposé à l'idée de favoriser l'accession sociale à la propriété.