En Ile de France, les transactions immobilières se sont stabilisées au troisième trimestre 2004, alors que les prix ont continué sur leur lancée à la hausse. Les notaires franciliens ne prévoient pas pour autant de crise immobilière.
Ce sont surtout les ventes dans les départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) qui ont enregistré un recul (-1,9%) alors que les ventes à Paris continuent de progresser (+4,4%). Le marché des appartements neufs a enregistré sur ce troisième trimestre un recul de 13,6% en volume. Pour la chambre des notaires, qui présentait mardi les chiffres du troisième trimestre, la stabilisation des ventes «trouve son origine dans la pénurie de produits» dans la construction neuve. Compte tenu du fort niveau de ventes réalisées lors des précédents trimestres, l'année 2004 devrait connaître cependant «un haut niveau d'activité».
Du côté des prix, la hausse se poursuit, elle est même «historiquement élevée» dans les départements de la petite couronne. Ainsi la Seine-Saint-Denis a vu les prix progresser de 5,4%, tandis que le Val-de-Marne enregistrait une hausse de 5% et les Hauts-de-Seine de 4,4% par rapport au deuxième trimestre. Les départements de la grande couronne, sur lesquels se reportent les ménages qui ne peuvent plus acheter à Paris ou dans les départements limitrophes, connaissent aussi un rythme de hausse élevé. L'Essonne par exemple a vu les prix augmenter de 6,9%, les Yvelines de 6,1%, le Val-d'Oise de 5,8%, par rapport au deuxième trimestre. Mais, malgré ce ralentissement des volumes et la poursuite de la hausse de prix, il n'y a pas de raison de pronostiquer autre chose qu'un atterrissage en douceur du marché, expliquent les notaires franciliens. Se rangeant aux côtés de la plupart des professionnels du secteur, qui excluent toute crise de l'immobilier, les notaires estiment que le niveau des taux d'intérêt en 2005, écarte «tout scénario catastrophe». Le prix des logements anciens à Paris a lui progressé de 3,1% au troisième trimestre par rapport au précédent trimestre, après une hausse de 4,5% au deuxième trimestre. Sur un an, les prix ont augmenté de 13%. Le prix moyen au mètre carré atteint 4.465 euros. L'arrondissement le plus cher demeure le 6ème arrondissement (7.045 euros le mètre carré), suivi du 7ème arrondissement (6.357 euros le mètre carré) tandis que le 19ème arrondissement reste le moins cher des arrondissements parisiens (3.232 euros le mètre carré). Les 11ème et 18ème arrondissements ont enregistré lors du troisième trimestre les hausses les plus soutenues, soit respectivement 20,6% et 19,1%. En Seine-Saint-Denis, les villes d'Aulnay-sous-Bois (+66,6%) et de Pantin (+23,9%) ont connu de fortes hausses.
Du côté des prix, la hausse se poursuit, elle est même «historiquement élevée» dans les départements de la petite couronne. Ainsi la Seine-Saint-Denis a vu les prix progresser de 5,4%, tandis que le Val-de-Marne enregistrait une hausse de 5% et les Hauts-de-Seine de 4,4% par rapport au deuxième trimestre. Les départements de la grande couronne, sur lesquels se reportent les ménages qui ne peuvent plus acheter à Paris ou dans les départements limitrophes, connaissent aussi un rythme de hausse élevé. L'Essonne par exemple a vu les prix augmenter de 6,9%, les Yvelines de 6,1%, le Val-d'Oise de 5,8%, par rapport au deuxième trimestre. Mais, malgré ce ralentissement des volumes et la poursuite de la hausse de prix, il n'y a pas de raison de pronostiquer autre chose qu'un atterrissage en douceur du marché, expliquent les notaires franciliens. Se rangeant aux côtés de la plupart des professionnels du secteur, qui excluent toute crise de l'immobilier, les notaires estiment que le niveau des taux d'intérêt en 2005, écarte «tout scénario catastrophe». Le prix des logements anciens à Paris a lui progressé de 3,1% au troisième trimestre par rapport au précédent trimestre, après une hausse de 4,5% au deuxième trimestre. Sur un an, les prix ont augmenté de 13%. Le prix moyen au mètre carré atteint 4.465 euros. L'arrondissement le plus cher demeure le 6ème arrondissement (7.045 euros le mètre carré), suivi du 7ème arrondissement (6.357 euros le mètre carré) tandis que le 19ème arrondissement reste le moins cher des arrondissements parisiens (3.232 euros le mètre carré). Les 11ème et 18ème arrondissements ont enregistré lors du troisième trimestre les hausses les plus soutenues, soit respectivement 20,6% et 19,1%. En Seine-Saint-Denis, les villes d'Aulnay-sous-Bois (+66,6%) et de Pantin (+23,9%) ont connu de fortes hausses.