Le projet "Moïse", un système de digues mobiles destiné à protéger Venise des inondations, a été approuvé définitivement par les autorités ilaliennes et les élus de la cité des Doges et de sa région.
En discussions sous différentes variantes depuis plus de trois décennies, le projet Moïse a reçu le feu vert d'un comité réunissant les ministres des Infrastructures, Pietro Lunardi et de l'Environnement, Altero Matteoli, a annoncé le maire de Venise, Paolo Costa.
"Après 37 années, il y a enfin la fumée blanche pour Moïse et les autres chantiers de sauvegarde de Venise", a déclaré le ministre des Infrastructures, M. Lunardi.
"Le chantier de Moïse coûtera, avec les opérations annexes, environ 6 milliards d'euros", a affirmé M. Lunardi qui a ajouté que les travaux commenceront "immédiatement et dureront environ 8 ans".
La pose de la première pierre symbolique du chantier a été repoussée à diverses reprises et M. Lunardi a "envisagé" jeudi la date du 29 avril.
Le président de la Vénétie, Giancarlo Galan, a ajouté que le président du Conseil Silvio Berlusconi devrait assister à la cérémonie.
L'approbation définitive du projet avait subi un report début mars à la demande du maire qui le jugeait "encore incomplet".
M. Costa a souligné avec satisfaction jeudi que "le bon choix avait été fait pour sauver Venise" et que les ultimes demandes de la ville avaient été prises en considération "afin de mieux préserver la partie la plus basse de la ville notamment la Place Saint Marc".
Le projet Moïse, qui se heurte à l'opposition de nombreux écologistes, prévoit la pose de digues mobiles au fond des trois passes de la lagune afin d'éviter les inondations régulières (hautes eaux). Les digues devraient se lever dès que les marées atteignent les 110 cm.
Après l'annonce de la décision du comité, les verts de la Cité des Doges ont réclamé l'organisation d'un referendum consultatif.
Depuis novembre dernier, la ville a été très régulièrement victime des hautes eaux à tel point que le maire a déclaré que "cet hiver avait été une vraie calamité".
"Après 37 années, il y a enfin la fumée blanche pour Moïse et les autres chantiers de sauvegarde de Venise", a déclaré le ministre des Infrastructures, M. Lunardi.
"Le chantier de Moïse coûtera, avec les opérations annexes, environ 6 milliards d'euros", a affirmé M. Lunardi qui a ajouté que les travaux commenceront "immédiatement et dureront environ 8 ans".
La pose de la première pierre symbolique du chantier a été repoussée à diverses reprises et M. Lunardi a "envisagé" jeudi la date du 29 avril.
Le président de la Vénétie, Giancarlo Galan, a ajouté que le président du Conseil Silvio Berlusconi devrait assister à la cérémonie.
L'approbation définitive du projet avait subi un report début mars à la demande du maire qui le jugeait "encore incomplet".
M. Costa a souligné avec satisfaction jeudi que "le bon choix avait été fait pour sauver Venise" et que les ultimes demandes de la ville avaient été prises en considération "afin de mieux préserver la partie la plus basse de la ville notamment la Place Saint Marc".
Le projet Moïse, qui se heurte à l'opposition de nombreux écologistes, prévoit la pose de digues mobiles au fond des trois passes de la lagune afin d'éviter les inondations régulières (hautes eaux). Les digues devraient se lever dès que les marées atteignent les 110 cm.
Après l'annonce de la décision du comité, les verts de la Cité des Doges ont réclamé l'organisation d'un referendum consultatif.
Depuis novembre dernier, la ville a été très régulièrement victime des hautes eaux à tel point que le maire a déclaré que "cet hiver avait été une vraie calamité".