Le tribunal administratif de Paris a donné raison à ClearChanel concurrent de JCDecaux, en annulant la décision du Conseil de Paris d'étendre le système de vélos en libre service à la banlieue parisienne.
Le Vélib? restera finalement à l'intérieur de Paris. Quelques semaines après la décision du Conseil de Paris d'étendre les vélos en libre service à 30 communes de banlieue, le tribunal administratif de Paris a annulé cette décision. Il estime que cette extension «ne peut être regardée comme accessoire au marché initial dès lors qu'elle aurait pour effet de fournir dans chacune de ces communes un réel service de bicyclettes en libre service».
Le tribunal administratif avait été saisi par ClearChanel, spécialiste de l'affichage et du mobilier urbain et concurrent de JCDecaux. C'est JCDecaux qui a installé les Vélib? à Paris, et sa filiale Somupi venait de remporter le marché pour l'extension des vélos en banlieue. Ce marché prévoyait l'implantation de 300 stations comprenant 4.500 vélos dans 30 villes de la petite couronne.
La Ville de Paris indique dans un communiqué sa décision de se pourvoir en cassation contre l'annulation, précisant que celle-ci n'aurait par ailleurs «aucune conséquence sur le développement et l'exploitation du dispositif Vélib? à Paris».
Le tribunal administratif avait été saisi par ClearChanel, spécialiste de l'affichage et du mobilier urbain et concurrent de JCDecaux. C'est JCDecaux qui a installé les Vélib? à Paris, et sa filiale Somupi venait de remporter le marché pour l'extension des vélos en banlieue. Ce marché prévoyait l'implantation de 300 stations comprenant 4.500 vélos dans 30 villes de la petite couronne.
La Ville de Paris indique dans un communiqué sa décision de se pourvoir en cassation contre l'annulation, précisant que celle-ci n'aurait par ailleurs «aucune conséquence sur le développement et l'exploitation du dispositif Vélib? à Paris».