Si les mesures adoptées depuis un an pour lutter contre la pollution sont nombreuses, lUnion nationale des entrepreneurs du paysages (UNEP) dénonce labsence dun élément majeur : le végétal.
A lheure où le Grenelle de lenvironnement souffle sa première bougie, lUNEP estime quun élément essentiel de la lutte contre la pollution manque à lappel : les arbres. Pour réintégrer le végétal dans la lutte contre la pollution, son président, Emmanuel Mony, fait un rappel des nombreux bénéfices des plantes, notamment en ville.
Maîtrise de la consommation dénergie
Les vertus des végétaux sont nombreuses et certaines concordent tout à fait avec les priorités du Grenelle de lenvironnement, comme la réduction de la consommation énergétique des bâtiments. Utilisés comme brise-vent, les arbres peuvent en effet diminuer les infiltrations dair froid jusquà 50% et la consommation de chauffage de 10 à 12% dans les constructions. Les feuilles des arbres caduques ont également un rôle à jouer. En hiver, elles ne bloquent pas la lumière, à la belle saison, elles assurent de lombre aux maisons et font baisser le coût de la climatisation de 20 à 50%.
Dépollution de lair
Outre le stockage du monoxyde de carbone par la photosynthèse, les espaces verts contribuent à épurer lair des espaces urbains jusquà 85%, en absorbant ou en filtrant les composés volatiles qui polluent. Un effet bénéfique qui a aussi un impact sur la santé. Selon la municipalité de Toronto (Canada), les espaces verts diminueraient fortement le nombre dadmissions à lhôpital par an.
Chiffres à lappui, lUNEP espère bien que les amendements présentés dernièrement seront accueillis favorablement par les députés. En effet, Emmanuel Mony a réclamé la réintroduction des arbres et des espaces verts dans les projets de loi, une demande qui devrait bientôt permettre à la végétation denvahir le Grenelle.
Maîtrise de la consommation dénergie
Les vertus des végétaux sont nombreuses et certaines concordent tout à fait avec les priorités du Grenelle de lenvironnement, comme la réduction de la consommation énergétique des bâtiments. Utilisés comme brise-vent, les arbres peuvent en effet diminuer les infiltrations dair froid jusquà 50% et la consommation de chauffage de 10 à 12% dans les constructions. Les feuilles des arbres caduques ont également un rôle à jouer. En hiver, elles ne bloquent pas la lumière, à la belle saison, elles assurent de lombre aux maisons et font baisser le coût de la climatisation de 20 à 50%.
Dépollution de lair
Outre le stockage du monoxyde de carbone par la photosynthèse, les espaces verts contribuent à épurer lair des espaces urbains jusquà 85%, en absorbant ou en filtrant les composés volatiles qui polluent. Un effet bénéfique qui a aussi un impact sur la santé. Selon la municipalité de Toronto (Canada), les espaces verts diminueraient fortement le nombre dadmissions à lhôpital par an.
Chiffres à lappui, lUNEP espère bien que les amendements présentés dernièrement seront accueillis favorablement par les députés. En effet, Emmanuel Mony a réclamé la réintroduction des arbres et des espaces verts dans les projets de loi, une demande qui devrait bientôt permettre à la végétation denvahir le Grenelle.