A l'occasion de la mise en place du nouveau TGV Méditerranée, trois gares dites de nouvelle génération viennent d'être réalisées, en réponse aux attentes des passagers tout en cherchant à respecter leur environnement.
Les gares TGV de Valence, Avignon et Aix représentent une nouvelle génération de gares. Plus confortables, plus faciles d'accès, ces gares se veulent en adéquation avec leur environnement. Chacune se situe en dehors de la ville qu'elle dessert, au croisement des réseaux de flux. La SNCF cherche à donner à travers celles-ci une nouvelle image de la gare où il fait bon attendre son train. Jean-Marie Duthilleul, architecte des trois gares est responsable de l'Arep (aménagement recherche pôle d'échanges) une agence d'architecture qui dépend de la SNCF. Il a déjà à son actif la construction des gares de Montparnasse et Lille Europe, et vient de remporter le concours de la gare de Nankin, en Chine.
Ses trois réalisations tout en verre et en fer laissent passer la lumière naturelle tout en privilégiant le confort thermique. La gare d'Avignon en est un bon exemple. Située à la confluence du Rhône et de la Durance, elle intègre des innovations importantes dans le domaine thermique. Ainsi, la halle de départ, d'une superficie de 5.000 m² et d'une longueur de 350 mètres, est constituée côté sud d'une coque opaque protégeant des rayons du soleil et côté nord une verrière couvre le quai et protège du mistral. Sur les quais de la gare d'Aix-en-Provence, les quais sont également préservés du soleil et du mistral par des abris et des paravents longitudinaux. Par ailleurs, les bâtiments ont des lignes très pures privilégiant la vue. Celle d'Avignon est en forme de coque de bateau renversé.
Ces gares cherchent à s'intégrer au paysage notamment par des plantations. A Valence, sur 8,3 hectares plantés, s'aligneront 1.300 tulipiers de Virginie. A Aix en Provence, des plantations typiquement méditerranéennes s'allieront à la gare en forme de " grand oeil ouvert " sur le paysage. Quant à celle d'Avignon, elle comptera 2.535 arbres fruitiers sur 15 hectares. Autour de ces gares, la SNCF compte développer des centres d'activités. " Elles sont susceptibles d'amorcer coutures et développements urbains, de s'imposer comme des germes de cité à naître ". Le montant total pour les trois gares s'élève à 1,09 milliards de francs.
Ses trois réalisations tout en verre et en fer laissent passer la lumière naturelle tout en privilégiant le confort thermique. La gare d'Avignon en est un bon exemple. Située à la confluence du Rhône et de la Durance, elle intègre des innovations importantes dans le domaine thermique. Ainsi, la halle de départ, d'une superficie de 5.000 m² et d'une longueur de 350 mètres, est constituée côté sud d'une coque opaque protégeant des rayons du soleil et côté nord une verrière couvre le quai et protège du mistral. Sur les quais de la gare d'Aix-en-Provence, les quais sont également préservés du soleil et du mistral par des abris et des paravents longitudinaux. Par ailleurs, les bâtiments ont des lignes très pures privilégiant la vue. Celle d'Avignon est en forme de coque de bateau renversé.
Ces gares cherchent à s'intégrer au paysage notamment par des plantations. A Valence, sur 8,3 hectares plantés, s'aligneront 1.300 tulipiers de Virginie. A Aix en Provence, des plantations typiquement méditerranéennes s'allieront à la gare en forme de " grand oeil ouvert " sur le paysage. Quant à celle d'Avignon, elle comptera 2.535 arbres fruitiers sur 15 hectares. Autour de ces gares, la SNCF compte développer des centres d'activités. " Elles sont susceptibles d'amorcer coutures et développements urbains, de s'imposer comme des germes de cité à naître ". Le montant total pour les trois gares s'élève à 1,09 milliards de francs.