Vagues de créativité pour le siège du fonds climatique allemand (diaporama)

 

Pour cela, l'immeuble s'appuiera sur plusieurs axes de développement comme une conception bioclimatique reposant sur des façades orientées selon les rayons du soleil ou encore l'installation de technologies de dernière génération : panneaux photovoltaïques et «bioréacteurs».
«Lava a travaillé étroitement avec des experts de renommée mondiale pour réaliser des systèmes intelligents, utiliser des matériels et des enveloppes qui répondent aux conditions climatiques extérieures comme la pression atmosphérique, la température, l'humidité, la radiation solaire et la pollution», souligne Alexandre Rieck, co-directeur de Lava. Le cabinet n'en est pas à son coup d'essai en matière de projet environnemental : «Depuis le gain du concours pour concevoir la première ville écologique, Masdar, en 2009, nos projets se sont concentrés autour des technologies numériques, des principes naturels et de l'utilisation de technologies afin «d'obtenir plus avec moins» : plus d'architecture avec moins de matériaux, d'énergie, de temps ou encore de coût», explique Chris Bosse, co-directeur de Lava.

 

Une architecture en osmose avec les principes durables
Concernant l'esthétique, la conception s'inspire de la vallée du Rhin. Elle prend aussi des formes curvilignes et douces, donnant l'impression d'une succession de vagues s'échelonnant sur plusieurs niveaux. A cela s'ajoutent des puits de lumière ainsi que des jardins de toiture. Résultat : un bâtiment au design innovant et futuriste.

 

Enfin, à l'intérieur, celui-ci abritera des zones logistiques avec des accès contrôlés, un auditorium, une salle de conférences, une cafétéria ainsi qu'un parking.
A noter que ce projet de 13.000 m2 pour 300 salariés sera situé non loin de certains ministères comme ceux de l'environnement et de la sécurité nucléaire.