Le drame des intempéries qui frappe l'Allemagne depuis le 10 août, avec des dégâts estimés à plusieurs milliards d'euros, a soulevé une vague de solidarité sans précédent au sein de la population.
Le mouvement est général: ici c'est un enfant qui sacrifie 55 cents de son argent de poche, là c'est une famille qui fait don de son canapé récemment acquis, tandis que galas télévisés, matches de football et concerts de bienfaisance se succèdent.
Les entreprises allemandes mettent également la main au portefeuille, offrant des millions d'euros, des réductions ou des biens gratuits, des milliers de chaussures, de la nourriture, des appartements pour un temps ou des vacances pour se changer les idées.
Selon les dernières estimations de vendredi soir, plus de 113 millions d'euros (110 millions de dollars) ont été collectés auprès de particuliers via des organisations d'aide, qui s'attendent à voir le chiffre monter à 130 millions.
Si l'on ajoute 300 millions d'euros débloqués par les gouvernements fédéral et régionaux et 70 millions versés par les entreprises, on parvient à un total de près d'un-demi milliard d'euros.
La question maintenant est de savoir comment faire parvenir cet argent rapidement et équitablement à ceux qui en ont le plus besoin. Une réunion à ce sujet est prévu lundi entre les directeurs des organisations d'aide et les autorités.
Plus de quatre millions d'Allemands ont été touchés par les plus importantes crues de mémoire d'homme, qui ont forcé des centaines de milliers d'habitants à la fuite.
Impuissants face à la nature déchaînée, les Allemands ont assisté aux scènes d'horreurs montrées à jet continu dans les médias: des maisons déchirées en deux, des torrents d'eau rayant de la carte une petite commune, des habitants ayant tout perdu. Des images de la mise à néant de dix ans d'efforts de reconstruction depuis la réunification.
"S'il-vous-plaît, aidez, ne restez pas en dehors", a lancé le président allemand Johannes Rau à la télévision la semaine passée.
L'appel semble avoir été entendu. Selon un sondage réalisé par l'institut Emnid, quelque 83% d'Allemands ont mis la main au portefeuille ou ont l'intention de le faire pour aider les victimes.
"Jamais dans l'histoire de la République fédérale, nous avons collecté autant d'argent pour une seule action", souligne le porte-parole de la Croix rouge Luebbe Roewer, qui y voit un élan fusionnel entre l'ouest et l'est.
Les entreprises allemandes mettent également la main au portefeuille, offrant des millions d'euros, des réductions ou des biens gratuits, des milliers de chaussures, de la nourriture, des appartements pour un temps ou des vacances pour se changer les idées.
Selon les dernières estimations de vendredi soir, plus de 113 millions d'euros (110 millions de dollars) ont été collectés auprès de particuliers via des organisations d'aide, qui s'attendent à voir le chiffre monter à 130 millions.
Si l'on ajoute 300 millions d'euros débloqués par les gouvernements fédéral et régionaux et 70 millions versés par les entreprises, on parvient à un total de près d'un-demi milliard d'euros.
La question maintenant est de savoir comment faire parvenir cet argent rapidement et équitablement à ceux qui en ont le plus besoin. Une réunion à ce sujet est prévu lundi entre les directeurs des organisations d'aide et les autorités.
Plus de quatre millions d'Allemands ont été touchés par les plus importantes crues de mémoire d'homme, qui ont forcé des centaines de milliers d'habitants à la fuite.
Impuissants face à la nature déchaînée, les Allemands ont assisté aux scènes d'horreurs montrées à jet continu dans les médias: des maisons déchirées en deux, des torrents d'eau rayant de la carte une petite commune, des habitants ayant tout perdu. Des images de la mise à néant de dix ans d'efforts de reconstruction depuis la réunification.
"S'il-vous-plaît, aidez, ne restez pas en dehors", a lancé le président allemand Johannes Rau à la télévision la semaine passée.
L'appel semble avoir été entendu. Selon un sondage réalisé par l'institut Emnid, quelque 83% d'Allemands ont mis la main au portefeuille ou ont l'intention de le faire pour aider les victimes.
"Jamais dans l'histoire de la République fédérale, nous avons collecté autant d'argent pour une seule action", souligne le porte-parole de la Croix rouge Luebbe Roewer, qui y voit un élan fusionnel entre l'ouest et l'est.