Le groupe sidérurgique français vient d'annoncer un bénéfice net de 78 millions d'euros, soit environ deux fois moins que les 166 millions dégagés l'année dernière à la même époque.
"Au cours du premier trimestre 2001, la consommation apparente d'acier dans l'Union européenne a chuté de près de 4%, du fait de la poursuite de l'ajustement à la baisse des stocks, pour la plupart des produits". Pour présenter ses résultats décevant du premier trimestre, le groupe sidérurgique français n'hésite pas à invoquer la baisse de la demande mondiale d'acier. "La diminution de la demande d'acier a été observée dans la plupart des zones du monde, et en particulier aux Etats-Unis qui subissent un ralentissement marqué de leur croissance industrielle" poursuit le communiqué.
Ainsi, victime de la conjoncture, le groupe Usinor a donc divisé son bénéfice net par deux au premier trimestre. Le bénéfice d'exploitation est également en recul, de 49%, à 145 millions d'euros contre 284 millions au premier trimestre 2000. La réduction de la marge opérationnelle "tient essentiellement à l'effondrement mondial des marchés de l'acier inoxydable, notamment aux Etats-Unis, conduisant le groupe à réduire la production de façon significative", note Usinor en précisant que " les aciers plats au carbone ont démontré une meilleure résistance grâce à la part importante des ventes effectuée sous contrats pour lesquels on observe des prix moyens en légère hausse par rapport à 2000, du fait d'un enrichissement du mix-produit "
Le chiffre d'affaires suit le même mouvement vers le bas en accusant une baisse de 2,2% (-1,6% à périmètre comparable) à 3,937 milliards d'euros contre 4,026 milliards au premier trimestre 2000.
Le communiqué précise que l'évolution des prix des produits sidérurgiques dépendra de "l'impact d'une décélération de l'économie nord-américaine plus ample et plus longue qu'estimée au début de l'année ". Le groupe estime donc qu'il est "difficile d'envisager des hausses de prix de vente avant le quatrième trimestre".
Ainsi, victime de la conjoncture, le groupe Usinor a donc divisé son bénéfice net par deux au premier trimestre. Le bénéfice d'exploitation est également en recul, de 49%, à 145 millions d'euros contre 284 millions au premier trimestre 2000. La réduction de la marge opérationnelle "tient essentiellement à l'effondrement mondial des marchés de l'acier inoxydable, notamment aux Etats-Unis, conduisant le groupe à réduire la production de façon significative", note Usinor en précisant que " les aciers plats au carbone ont démontré une meilleure résistance grâce à la part importante des ventes effectuée sous contrats pour lesquels on observe des prix moyens en légère hausse par rapport à 2000, du fait d'un enrichissement du mix-produit "
Le chiffre d'affaires suit le même mouvement vers le bas en accusant une baisse de 2,2% (-1,6% à périmètre comparable) à 3,937 milliards d'euros contre 4,026 milliards au premier trimestre 2000.
Le communiqué précise que l'évolution des prix des produits sidérurgiques dépendra de "l'impact d'une décélération de l'économie nord-américaine plus ample et plus longue qu'estimée au début de l'année ". Le groupe estime donc qu'il est "difficile d'envisager des hausses de prix de vente avant le quatrième trimestre".