Le groupe sidérurgique français, qui a enregistré des résultats nettement dégradés au premier semestre 2001, pourrait terminer l'année dans le rouge.
"Globalement, les résultats d'Usinor seront négatifs au second semestre 2001" et "le chiffre d'affaires va baisser", a prévenu mercredi le Pdg d'Usinor, Francis Mer en replaçant ces résultats dans un contexte de ralentissement économique général. Pour l'ensemble de l'exercice 2001, "je ne sais pas si nous saurons maintenir un résultat positif. C'est notre ferme espoir", a indiqué Francis Mer, lors d'une conférence de présentation des résultats semestriels.
Effectivement, sur les 6 premiers mois de l'année - qui ont été marqués par un ralentissement mondial de la demande apparente - le bénéfice net d'Usinor a été plus que divisé par sept, à 67 millions d'euros (contre 490 millions d'euros au 1S00). Ce résultat a été positif au premier trimestre (78 millions d'euros), puis a viré au rouge au deuxième trimestre (perte de 11 millions d'euros).
Quant au résultat d'exploitation, il a été presque divisé par quatre sur le semestre, s'élevant à 198 millions d'euros. Enfin, le chiffre d'affaires a baissé de 3%, s'inscrivant à 7,865 milliards d'euros.
Parmi les raisons imputables à ce ralentissement, le groupe évoque "une baisse des prix des aciers inoxydables, des aciers plats au carbone et des produits à chaud, mais surtout une hausse des prix des matières premières, minerai de fer et charbon".
Par ailleurs, évoquant les attentats qui ont frappé les Etats-Unis le 11 septembre, Francis Mer s'est dit "incapable de savoir ce qui va se passer" au plan économique. "Au-delà de leur aspect dramatique, les événements de la semaine dernière ne doivent pas être considérés comme un choc sans conséquences", a jugé M. Mer, considérant que ces dernières ne devraient pas apparaître "à court terme".
Effectivement, sur les 6 premiers mois de l'année - qui ont été marqués par un ralentissement mondial de la demande apparente - le bénéfice net d'Usinor a été plus que divisé par sept, à 67 millions d'euros (contre 490 millions d'euros au 1S00). Ce résultat a été positif au premier trimestre (78 millions d'euros), puis a viré au rouge au deuxième trimestre (perte de 11 millions d'euros).
Quant au résultat d'exploitation, il a été presque divisé par quatre sur le semestre, s'élevant à 198 millions d'euros. Enfin, le chiffre d'affaires a baissé de 3%, s'inscrivant à 7,865 milliards d'euros.
Parmi les raisons imputables à ce ralentissement, le groupe évoque "une baisse des prix des aciers inoxydables, des aciers plats au carbone et des produits à chaud, mais surtout une hausse des prix des matières premières, minerai de fer et charbon".
Par ailleurs, évoquant les attentats qui ont frappé les Etats-Unis le 11 septembre, Francis Mer s'est dit "incapable de savoir ce qui va se passer" au plan économique. "Au-delà de leur aspect dramatique, les événements de la semaine dernière ne doivent pas être considérés comme un choc sans conséquences", a jugé M. Mer, considérant que ces dernières ne devraient pas apparaître "à court terme".
