INAUGURATION. Inauguré ce vendredi 1er octobre, le projet Urban Garden accueille 28.000 m2 de bureaux dans le quartier de Gerland à Lyon. Imaginé par le cabinet Valode et Pistre, cet ensemble se positionne comme un laboratoire des nouveaux modes de travail.
"Notre objectif est de rassembler les équipes dans un lieu qui fait sens par sa localisation, l'ampleur de ses espaces collaboratifs, et sa performance bas carbone cohérente avec le défi de la transition énergétique", c'est en ces termes que Claire Waysand, directrice générale adjointe d'Engie, décrit l'arrivée des équipes lyonnaises regroupées désormais dans l'ensemble de bâtiments tertiaires baptisé Urban Garden.
Inauguré ce vendredi 1er octobre, il a été imaginé comme un lien entre la nature et la ville : "Le design exprime une rencontre, le croisement entre l'urbanisme et le végétal. Le projet est dans la continuité urbaine du quartier et s'ouvre ensuite sur le parc et le lycée, situés à proximité. Nous voulions qu'il traduise la convivialité, la rencontre. D'ailleurs, les escaliers repositionnés en périphérie intérieure des façades permettent de dégager les plateaux, qui eux sont conçus, pour offrir de nombreuses possibilités selon les situations de travail", explique l'architecte Jean Pistre, du cabinet Valode et Pistre, connu à Lyon pour avoir construit la tour Incity.
Une cohabitation et des nouvelles façons de travailler
Ce sont donc 5 bâtiments de 5 étages chacun avec des espaces flexibles et modulables dont disposent l'énergéticien (22.000 m2) et le fabricant américain de médicaments génériques, Viatris (6.000 m2). A cela s'ajoutent 2.000 m2 d'espaces vert qui s'intègrent entre les constructions, dont 23 arbres de haute tige et 16 cépées.
Urban village - un espace de services
La lisibilité du programme est simple avec des espaces de services réunis en rez-de chaussée autour de formes tout en courbes. Cet urban village de 2.000 m2 est constitué d'une conciergerie, un restaurant décoré à la manière d'un sous-bois par les Lyonnais de Parties communes, une salle de sport et un espace bien-être (coiffeur, massage…). Quant aux étages, les lieux répondent aux nouvelles façons de travailler avec la généralisation d'aménagements en flex offices et des casiers permettant de ranger des affaires personnelles.
Un travail fort sur l'enveloppe
Côté construction, les façades sont orientées face au nord et au sud et possèdent un double vitrage performant. Au Sud, elles sont dotées de grands brise-soleil continus pour jouer un rôle protecteur. "Nous avons réalisé un travail important sur l'enveloppe", note Yann Jugnet, du bureau d'études fluide Barbanel. Et de poursuivre : "Concernant le chauffage, nous sommes raccordés sur le réseau urbain. De plus, en cours de projet, nous avons eu la bonne surprise de pouvoir être rattaché à un projet sur le froid urbain". Récupération des eaux de pluie, panneaux solaires thermiques en toiture pour la production d'eau chaude sont aussi au programme.
Des retours d'expériences attendus
Les locataires, qui ont emménagé il y a environ un mois, sont donc en phase de rodage et d'appropriation du site. La directrice générale adjointe d'Engie l'avoue d'ailleurs, "le flex office généralisé, c'est un vrai changement". L'entreprise regardera de près les premiers retours des équipes.
Fiche technique
Architectes : Valode et Pistre
Maître d'ouvrage : Sogelym Dixence
Surface : 28.000 m2
Nombre de collaborateurs sur site : 2.200
280 places de vélos et 282 places de parking
Coût : 50 millions d'euros (source : http://www.vpgreen.fr)
Maître d'ouvrage : Sogelym Dixence
Surface : 28.000 m2
Nombre de collaborateurs sur site : 2.200
280 places de vélos et 282 places de parking
Coût : 50 millions d'euros (source : http://www.vpgreen.fr)
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