L'investissement des bailleurs privés est freiné par de «nombreuses difficultés», selon l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) qui vient de publier son dernier Livre blanc. Le syndicat propose notamment que soit mis en place un «Grenelle des rapports locatifs», visant à simplifier et sécuriser les rapports entre bailleurs privés et locataires.

Pour donner «un cadre moderne dynamique et indispensable à une bonne politique du Logement», l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), qui présentait ce mardi l'édition 2009 de son Livre blanc, demande la création d'un «Grenelle des rapports locatifs».

 

Rappelant que le parc locatif privé représente 6,5 millions de logements, 55% de la totalité du parc locatif, le président de l'UNPI, Jean Perrin, s'est plaint des «nombreuses difficultés» rencontrées par les bailleurs privées. Selon l'UNPI, «le poids de la fiscalité de l'Etat et des collectivités locales, les diagnostics coûteux et de plus en plus nombreux et charges locatives en progression» sont autant de freins à l'investissement qui engendrent la vacance locative.

 

Trois axes
«Rendre les bailleurs pauvres pour loger les plus modestes, c'est faire fausse route. Si la crise du logement subsiste dans certains secteurs, c'est parce que les investisseurs et bailleurs sont découragés», estime le syndicat.
Le Grenelle proposé par les propriétaires aurait trois grands objectifs : tout d'abord, simplifier les rapports locatifs en allégeant les procédures relatives au bail de location. Il s'agirait aussi de sécuriser les rapports en mettant en place une garantie universelle des risques locatifs financée par l'Etat, les bailleurs et les locataires, et gérée par des sociétés d'assurance privées. Enfin, l'UNPI prône la transparence dans la gestion des charges locatives. Cette démarche, qui propose d'associer les locataires aux décisions concernant les copropriétés, passerait notamment par une révision des charges vieilles de plus de trente ans.

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