La crise du logement prend des formes différentes selon les régions. Cest ce qui ressort du livre blanc présenté par lUnion nationale de la propriété immobilière (UNPI). La fédération émet également plusieurs propositions, dont celle de séparer les charges du montant des loyers et de les payer directement au syndic. Détails.
«La crise a reculé et elle sest sectorisée» : cest ce quindique le livre blanc de la propriété immobilière, présenté mardi par lUnion nationale de la propriété immobilière (UNPI). Le parc de logements en France a progressé de 1,7% en 2007 pour dépasser les 27 millions de résidences principales (32 millions de logements au total). Et les loyers baissent. «Cest une réalité méconnue, mais tangible», explique lUNPI selon laquelle les réalités diffèrent selon les régions. «Les prix ont augmenté dans 68,4% des villes et baissé en un an dans 31,6% des villes».
Evolution de la vacance
Lunion des bailleurs explique que la crise immobilière subsiste, sous des formes différentes suivant les régions et les villes. Si, dans les grandes villes, la concurrence reste forte entre plusieurs candidats pour le même logement, dans des villes plus petites, les propriétaires se retrouvent parfois en mal de locataire. Et les périodes de vacance entre deux locataires sallongent, notamment dans les petits logements, sur des marchés comme ceux de Metz ou Agen. Le livre blanc fait même état de délais pouvant aller jusquà 18 mois à Digne, une ville où «1.500 logements ne trouvent plus preneur». Pourtant, le nombre de logements en France est le plus élevé en Europe : nous disposons en effet dun logement pour deux personnes. «Comment se fait-il alors que nous souffrions dune telle pénurie et que tous les politiques nous enjoignent de la manière la plus pressante de construire davantage ?», demande Jean Perrin, président de lUNPI.
La fédération note également que «le retournement de tendance de conjoncture du marché du logement neuf se confirme maintenant très nettement». En effet, les ventes dans ce secteur ont baissé de 28% au cours du premier semestre 2008 par rapport à la même époque un an plus tôt. Et si le prix moyen des appartements est supérieur de 3,7% au premier trimestre 2007, les maisons individuelles connaissent, elle, une baisse des prix de lordre de -1,8% sur un an.
Payer les charges aux syndics
Concernant le coût des loyers, lUNPI propose que le débat «se déplace du domaine du loyer vers celui des charges». En effet, «dans la réalité concrète du locataire, le coût du logement cest le loyer plus les charges. Or, ce qui augmente actuellement, ce nest pas tant le loyer que le montant des charges». Lunion estime également que pourrait être mis en place un double système de charges : un forfait de charges «payé par le locataire au bailleur, pour les postes de dépenses qui ne dépendent pas de loccupation», ainsi quune facturation directe au locataire «pour la plupart des charges liées directement à lusage des lieux». Les locataires paieraient ainsi directement leurs charges aux syndics. Selon Jean Perrin, un tel système «permettrait à lutilisateur de mieux contrôler les charges quil est amené à payer».
LUNPI se prononce aussi sur la Garantie des risques locatifs (GRL). La fédération estime «néfaste la mise en place dun système généralisé de garantie des risques locatifs financés par le contribuable». Elle préconise que les locataires souscrivent eux-mêmes une assurance, car elle redoute quun système généralisé ait des effets pervers, et que les propriétaires ayant lembarras du choix ne choisissent au final un qucandidat libre.
Evolution de la vacance
Lunion des bailleurs explique que la crise immobilière subsiste, sous des formes différentes suivant les régions et les villes. Si, dans les grandes villes, la concurrence reste forte entre plusieurs candidats pour le même logement, dans des villes plus petites, les propriétaires se retrouvent parfois en mal de locataire. Et les périodes de vacance entre deux locataires sallongent, notamment dans les petits logements, sur des marchés comme ceux de Metz ou Agen. Le livre blanc fait même état de délais pouvant aller jusquà 18 mois à Digne, une ville où «1.500 logements ne trouvent plus preneur». Pourtant, le nombre de logements en France est le plus élevé en Europe : nous disposons en effet dun logement pour deux personnes. «Comment se fait-il alors que nous souffrions dune telle pénurie et que tous les politiques nous enjoignent de la manière la plus pressante de construire davantage ?», demande Jean Perrin, président de lUNPI.
La fédération note également que «le retournement de tendance de conjoncture du marché du logement neuf se confirme maintenant très nettement». En effet, les ventes dans ce secteur ont baissé de 28% au cours du premier semestre 2008 par rapport à la même époque un an plus tôt. Et si le prix moyen des appartements est supérieur de 3,7% au premier trimestre 2007, les maisons individuelles connaissent, elle, une baisse des prix de lordre de -1,8% sur un an.
Payer les charges aux syndics
Concernant le coût des loyers, lUNPI propose que le débat «se déplace du domaine du loyer vers celui des charges». En effet, «dans la réalité concrète du locataire, le coût du logement cest le loyer plus les charges. Or, ce qui augmente actuellement, ce nest pas tant le loyer que le montant des charges». Lunion estime également que pourrait être mis en place un double système de charges : un forfait de charges «payé par le locataire au bailleur, pour les postes de dépenses qui ne dépendent pas de loccupation», ainsi quune facturation directe au locataire «pour la plupart des charges liées directement à lusage des lieux». Les locataires paieraient ainsi directement leurs charges aux syndics. Selon Jean Perrin, un tel système «permettrait à lutilisateur de mieux contrôler les charges quil est amené à payer».
LUNPI se prononce aussi sur la Garantie des risques locatifs (GRL). La fédération estime «néfaste la mise en place dun système généralisé de garantie des risques locatifs financés par le contribuable». Elle préconise que les locataires souscrivent eux-mêmes une assurance, car elle redoute quun système généralisé ait des effets pervers, et que les propriétaires ayant lembarras du choix ne choisissent au final un qucandidat libre.