Le nouveau projet d'aménagement pour l'île Seguin à Boulogne (92) n'en finit pas de se faire attendre. Arrivé à la mairie en mars dernier, le nouveau maire s'oppose au projet de construction d'un campus de l'université américaine de Paris, qui s'est pourtant vu délivrer un permis de construire. Mais l'Université américaine n'est pas prête à abandonner son projet.
Ile Seguin, ton univers impitoyable? Quinze ans après le départ des usines Renault de ce terrain de 11,5 hectares sur la Seine, et après l'échec de plusieurs projets dont celui de l'homme d'affaire François Pinault, qui aurait aimé y installer sa collection d'art, l'île Seguin, attend toujours qu'un nouveau projet vienne s'y installer. Située à Boulogne (92), la deuxième ville la plus importante d'Ile-de-France après Paris, l'île a finalement accordé il y a quelques mois un permis de construire à l'université américaine de Paris (AUP), qui devait y construire un campus composé d'un bâtiment académique de 11.000 m², et d'une résidence universitaire totalisant 300 chambres sur 10.000 m². Mais à la suite des élections municipales et de l'arrivée d'un nouveau maire, ce projet se voit à son tour remis en cause.
Le nouveau maire Pierre-Christophe Baguet estime en effet que ce projet, approuvé par son prédécesseur et rival Jean-Pierre Fourcade, ne convient pas. «Le campus ne s'inscrit pas dans le projet culturel et environnemental que nous voulons», a-t-il expliqué. Mercredi, l'AUP s'est défendu en annonçant qu'elle avait l'intention de mener à bien son projet. «Nous nous sommes vu accorder un permis de construire au mois de mars, avant les élections municipales, pour la résidence étudiante, et nous attendons un second permis pour le bâtiment académique», explique l'AUP. «Une promesse de vente de droits à construire a été signée en mai 2007. Des acomptes ont été versés. Le financement est validé. Pour nous le projet est en route, et nous n'avons pas de site alternatif».
Affaire à suivre?
Le nouveau maire Pierre-Christophe Baguet estime en effet que ce projet, approuvé par son prédécesseur et rival Jean-Pierre Fourcade, ne convient pas. «Le campus ne s'inscrit pas dans le projet culturel et environnemental que nous voulons», a-t-il expliqué. Mercredi, l'AUP s'est défendu en annonçant qu'elle avait l'intention de mener à bien son projet. «Nous nous sommes vu accorder un permis de construire au mois de mars, avant les élections municipales, pour la résidence étudiante, et nous attendons un second permis pour le bâtiment académique», explique l'AUP. «Une promesse de vente de droits à construire a été signée en mai 2007. Des acomptes ont été versés. Le financement est validé. Pour nous le projet est en route, et nous n'avons pas de site alternatif».
Affaire à suivre?
