Un établissement destiné aux malades d’Alzheimer a été primé le mois dernier lors du salon Géront Expo, pour avoir fait le paru de l’architecture et de l’aménagement intérieur. Objectif du projet : retarder l’évolution de la maladie en stimulant les sens des résidents pour améliorer leur cadre de vie. Présentation.
Le bien-être d’un malade atteint de la maladie d’Alzheimer ne dépend pas seulement de ses soins mais également du milieu dans lequel il évolue. C’est à partir de cette idée que la Fédération des établissements hospitaliers et d’assistance privés à but non lucratif (Fehap) a fait appel à un cabinet d’architectes, pour réaliser un bâtiment conçu spécialement à destination des malades d’Alzheimer.
«Nous voulions tout sauf une maison de retraite,» indique Marlène Piubello, la directrice du Médou. Elément important pour un lieu de vie de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, plus qu’ailleurs, le bâtiment se devait d’être lumineux : en effet, de nombreux malades développent des angoisses et dépressions avec la tombée de la nuit. Le projet retenu fait donc intervenir des espaces modulables, le moins de portes possible, des portes-fenêtre domotisées, et la luminothérapie avec des lumières plus ou moins intenses selon le moment de la journée et la faiblesse de la lumière naturelle.
Stimuler les sens
L’unité est ouverte depuis mars 2006, et déjà les effets de la luminothérapie se fait sentir : «nous arrivons mieux à calmer les angoisses,» note Marlène Piubello. Le choix des lumières non-agressives se retrouve également dans le jeu de couleurs aux tons pastel qui guident les pensionnaires à travers le bâtiment. «Nous avons utilisé des couleurs plus vives pour marquer les endroits vers lesquels nous ne voulions pas que les personnes se dirigent,» explique Christophe Anceaux, du cabinet d’architectes Regnault qui a participé au projet. La diversité des matériaux utilisés vise aussi à stimuler les sensations au toucher des malades : dans le jardin, un parcours de motricité mêle bois et béton.
«Nous voulions tout sauf une maison de retraite,» indique Marlène Piubello, la directrice du Médou. Elément important pour un lieu de vie de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, plus qu’ailleurs, le bâtiment se devait d’être lumineux : en effet, de nombreux malades développent des angoisses et dépressions avec la tombée de la nuit. Le projet retenu fait donc intervenir des espaces modulables, le moins de portes possible, des portes-fenêtre domotisées, et la luminothérapie avec des lumières plus ou moins intenses selon le moment de la journée et la faiblesse de la lumière naturelle.
Stimuler les sens
L’unité est ouverte depuis mars 2006, et déjà les effets de la luminothérapie se fait sentir : «nous arrivons mieux à calmer les angoisses,» note Marlène Piubello. Le choix des lumières non-agressives se retrouve également dans le jeu de couleurs aux tons pastel qui guident les pensionnaires à travers le bâtiment. «Nous avons utilisé des couleurs plus vives pour marquer les endroits vers lesquels nous ne voulions pas que les personnes se dirigent,» explique Christophe Anceaux, du cabinet d’architectes Regnault qui a participé au projet. La diversité des matériaux utilisés vise aussi à stimuler les sensations au toucher des malades : dans le jardin, un parcours de motricité mêle bois et béton.
Fiche technique
Maître d’ouvrage : FEHAP
Maître d’œuvre : Cabinet Regnault architectes
Budget : 1,5 million d’euros hors taxe
Surface au sol : 552 m²
Localisation : Bréviandes (Aube)
Maître d’ouvrage : FEHAP
Maître d’œuvre : Cabinet Regnault architectes
Budget : 1,5 million d’euros hors taxe
Surface au sol : 552 m²
Localisation : Bréviandes (Aube)
